2071. Entre chaleur équatoriale et alertes à la bombe, le monde est en proie à l’insécurité et son gouvernement semble en panne de solutions… Flic désenchanté, adepte du Paraddict, un univers virtuel où la liberté individuelle a encore une signification, Alvar Costa enquête sur un meurtre qui risque de révéler un projet politique particulièrement dérangeant. Mais il va devoir composer avec son frère Abel et leur soeur aînée, Elzé. Ces deux-là se sont fait une place dans les hautes sphères de la World Administration. Et ils entendent bien protéger à tout prix les secrets du gouvernement…
Dans un royaume où règne une division stricte et inégalitaire de la population en castes de couleurs, le jeune Aequo, teinturier de la Nuance Jaune, s’apprête à reprendre la prestigieuse teinturerie familiale. Mais après un dramatique accident, le pire se produit : le jeune homme devient achromate et perd la vision des couleurs. À travers ce nouveau regard, il va découvrir son monde autrement… et se retrouve bien malgré lui entraîné dans un complot au sommet de l’État.
Samaa vit dans un monde qui pourrait être le nôtre bientôt. La vie a presque entièrement disparu de la surface de la Terre. Le sable a tout dévoré. Son peuple, nomade, traque les derniers arbres et vend leur bois pour survivre. Samaa aimerait être chasseuse, elle aussi, mais c’est une charge d’homme. Un jour, elle désobéit et suit les chasseurs. Mais le désert a mille visages. Samaa se perd, et fera une rencontre qui changera le destin de sa tribu à jamais.
Londres, 2045.
La société est divisé en deux catégories.
Les bâtards sont réduits à l’état d’esclaves, leur vie n’a aucune valeur. Les purs représentent les privilégiés qui ont accès aux soins et aux emplois nobles. Le cirque de l’horreur est leur divertissement préféré. Ils attendent le clou du spectacle: l’accident mortel qui leur provoquera le grand frisson. Ben, fils de ministre, assiste à sa première représentation et tombe sous le charme d’Hoshiko, la funambule star du spectacle. Mais derrière l’éblouissement et le faste de l’arène, il découvre l’horreur. Trouvera-t-il le courage de résister pour mettre fin au carnage ?
La suite des aventures de Lani. Elle est confrontée à un conflit de loyauté. Un récit qui amène à se demander si combattre un système revient également à lutter contre tous ceux qui le composent.
Avis :
Merci à Page Turners pour l’envoi de ce roman. Encore une fois, merci Summaries book pour le résumé du tome 1 ! Même si pour une fois l’éditeur a mis une page de « previously dans In Real Life » qui est plutôt agréable. Moi et ma mémoire de poisson rouge…
Je vous avoue avoir moins accroché avec ce tome 2, alors que j’avais vraiment adoré le premier ! J’ai l’impression qu’il a le défaut de beaucoup de tome 2, c’est à dire servir de transition. Je ne sais pas si c’est moi qui suis passée à côté ou si c’est le bouquin qui était moins dynamique que le premier.
Pourtant, il ne manque pas de rebondissements intéressants ! C’est ce que j’aime avec l’autrice, elle a su construire une dystopie avec des points de vus différents de ce qu’on peut lire. Elle explore des sujets presque politiques et aucun de ses personnages n’est manichéen. Et ça, bravo madame parce qu’en dystopie c’est trop souvent « les méchants contre les gentils »…
Ce qui a failli pour moi c’est le rythme. J’ai trouvé qu’il y avait pas mal de passages longs et inutiles ou de répétitions. On a une impression de lourdeur alors que l’intrigue est maline. J’ai mis des plombes à lire parce qu’il y a des passages entiers qui traînent de la patte.
Comme dans beaucoup de romans avec ces défauts, tout s’accélère à la fin, les surprises font leur petit effet, et on vibre avec les personnages. Dommage qu’il ait fallu attendre les trois quarts du livre pour ça.
En bref, j’attends la suite pour pouvoir découvrir ce qu’on nous réserve ! En plus elle arrive tout bientôt…
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Moi quand je suis clairement déçue de ne pas avoir aimé
En 2081, le monde est en guerre. Une communauté a décidé de se couper de ce monde violent. Dans ce village, dirigé par la maire Anderson, les habitants sont revenus à la vie agricole. Chaque aîné de famille est envoyé à la guerre, loin du village, pour assurer la sécurité de leur famille. Lorsque Maggie rencontre Una, une fille qui vient du monde extérieur et qui est blessée, elle décide de lui venir en aide. Maggie apprend alors que la guerre est finie depuis longtemps…
Avis :
Un grand merci à Flammarion Jeunesse pour l’envoi de ce roman. Le résumé m’intriguait beaucoup. En voyant les premiers avis, j’avais peur que l’histoire soit trop jeunesse… et mes craintes se sont confirmées.
Pourtant ce livre a des atouts. L’intrigue est prenante. La tension monte crescendo. En toile de fond on a cette impression de malaise qui grandit, qui nous dérange. On comprend avec le personnage principal qu’il y a des choses qui clochent dans l’organisation de sa société.
J’ai été déçue par le rythme. La première moitié est assez passive. Mais surtout finalement, on en apprend pas beaucoup sur l’univers. Qui sont les vagabonds ? Quelle est cette guerre ? Que s’est-il passé ? Que sont ces camps où les aînés sont envoyés ?
Au-delà de ça on aborde beaucoup de sujets importants. La place de la famille, la voix d’un enfant face à un adulte, la vérité, etc. C’est un roman relativement court et je trouve dommage que l’action soit précipitée à la fin.
En bref, une dystopie jeunesse sympa à partir de 10 ans. Je n’ai pas accroché puisqu’en tant que lectrice aguerrie j’ai besoin de plus pour me passionner.
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Moi qui cherche la réponse à mes questions dans les livres qui ne m’en apporte pas :
Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…
Avis :
Dès l’annonce de sa sortie, j’étais intriguée par ce livre dystopique ET féministe. Les premiers avis sont tombés et ils étaient élogieux. J’avais hâte de découvrir ce roman à mon tour. Un énorme merci à ma copine Ouidad qui me l’a offert.
Dès le début, l’ambiance est pesante, oppressante. Il n’y a pas forcément d’action, comme dans les romans dystopiques de la littérature Young Adult que j’aime tant, mais c’est une tension en toile de fond qui fonctionne bien.
On défile les pages, on veut en savoir plus. L’histoire est extrêmement bien menée. On se laisse guider dans cette intrigue glaçante. On ne peut que se sentir révolté. Plusieurs fois je me suis senti bouillir de rage et je me suis sentie aussi impuissante que l’héroïne. Ce qui est vraiment terrifiant c’est que tout a l’air réel. On a l’impression que ça pourrait arriver du jour au lendemain. Mais alors, comment se sortir de cette spirale vicieuse ?
Comment se plier à ce compteur qui ne vous laisse dire que 100 mots par jour, quand on sait qu’en moyenne on en déclare 16 000 à 20 000 ! Comment se révolter sans finir exécuté ? Comment reprendre le pouvoir quand on vous enlève tous les droits ?
J’ai énormément aimé les personnages. Ils sont loin des clichés et loin d’être manichéens. J’ai l’impression que c’est un univers construit du début à la fin. J’ai été surprise par l’originalité. Tout s’accélère dans les derniers chapitres, on est tenus en haleine jusqu’aux dernières pages.
En bref, un livre qui ne vous laissera sûrement pas de marbre. Je ne peux que vous recommander cette histoire qui m’aura rendue dingue.
France, dans les années 2010. Des explosions d’origine inconnue frappent la terre. Toute vie est condamnée à disparaître d’ici dix jours. Six jeunes hommes et femmes s’unissent pour tenter d’y survivre.
Avis :
À la sortie de ce livre, j’ai vu pleuvoir un océan de bons avis et celui de Lauraa fini de me convaincre. Je suis une grande fan de (post-)apocalyptique et il me fallait celui-ci ! Surtout que le talent de Manon Fargetton n’est plus à prouver. J’ai pu avoir un aperçu de sa plume dans « Quand vient la vague« .
J’avoue qu’avec la phrase de quatrième « Un compte à rebours implacable. Une aventure initiatique qu’on ne lâche plus. » je m’attendais à un roman haletant, avec beaucoup d’action et de rebondissements. Alors que nous sommes plutôt, voire totalement, tourné vers la psychologie des personnages. J’avoue que je préfère l’action.
Du coup, pendant les trois-quarts du roman je m’ennuyais un peu. En revanche, j’ai bien aimé l’évolution des personnages. Comment ils peuvent réagir face à ces derniers jours qui s’écoulent.
Le gros point fort c’est le réalisme des scènes. On s’y croirait vraiment et on a l’impression de vivre la fin du monde avec eux. Je pense que si ce scénario se produisait, il y a de grandes chances pour qu’il se déroule de cette manière.
De plus, il a y de magnifiques réflexions qui sont développées. Puisque nous sommes tournés vers les pensées et les émotions des personnages, ils nous délivrent de magnifiques moments qui m’ont fait réfléchir et qui ont résonné en moi de manière inattendue.
En bref, un avis en demi-teinte car je m’attendais à plus d’action mais j’ai adoré l’écriture et la poésie qui en découle.
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Quand j’aime et je n’aime pas un livre en même temps :