Mon avis sur « Time Bomb » de Joelle Charbonneau

time bomb joelle charbonneauTime Bomb

Joelle Charbonneau

Traduction : Amélie Sarn

Edition : Page Turners – Milan

Genre : Drame Young Adult

Pages : 280.

 

pas mal

 

Quatrième de couverture :

En ce samedi précédant la rentrée, le lycée devrait être vide. Pourtant, six ados y sont : Diana, la fille du sénateur, qui veut s’occuper de l’annuaire des élèves ; Rachid, qui cherche à se fabriquer une nouvelle carte de lycéen qui ne le stigmatiserait pas ; Z, parce qu’il est à la rue suite au décès de sa mère quelques semaines auparavant ; Tad, qui entend remettre à leur place ses coéquipiers de l’équipe de foot ; Cassandra, victime de bullying et bien déterminée à faire bouger les choses. Chacun a une bonne raison d’être là ; chacun a quelque chose à cacher.
Soudain, deux bombes explosent, et les ados se retrouvent confinés dans le lycée. Chacun jauge l’autre, se méfie. Les peurs et les vieux démons redoublent lorsque les lycéens comprennent que le poseur de bombes est parmi eux, et qu’une troisième bombe menace d’exploser. Aussitôt, les soupçons se tournent vers Rachid, parce qu’il est musulman. Mais le véritable poseur de bombes, bien sûr, a un tout autre motif pour agir…

 

Avis :

Merci à Page Turners pour l’envoi de ce roman. Sujet très risqué pour un livre du style, j’avoue que la quatrième m’a fortement intrigué. Un peu dans le style de « Qui ment ? » mais dans un contexte tout autre. J’avais pu découvrir « Need » et « Dividing Eden » de la même autrice, d’ailleurs.

J’avais lu beaucoup d’avis mitigés sur le roman donc je suis partie avec une estime assez basse. Finalement j’ai plutôt été embarquée par l’intrigue. Alors certes, il y a des faiblesses, mais le roman se laisse lire facilement. Tout est très cinématographique donc on s’imagine sans peine le cauchemar que vivent les personnages. Même si le décor de l’histoire m’a profondément mise mal à l’aise.

Facile à reconnaître, j’avais peur de confondre les nombreux personnages. Ils sont très clichés mais cela sert à l’histoire donc ça ne m’a pas forcément dérangée. Surtout que c’est un livre américain, ça n’excuse en rien mais on a l’habitude.

On va plus être sur le côté psychologique que l’action pure ou la prévention quant au sujet. En échangeant avec d’autres lecteurs, on m’a dit que « 54 minutes » était beaucoup mieux sur le même sujet. Je vous laisse vous faire votre propre avis, je ne l’ai pas lu. En revanche ici, il est vrai qu’il manque une dimension plus profonde pour être totalement immergé dans l’histoire. La fin est logique mais … ça nous laisse un côté « mouais ».

En bref, j’ai bien aimé ma lecture même si le livre n’est pas parfait. On aurait pu aller encore plus loin et ajouter de la profondeur pour nous faire totalement adhérer.

• • •

Une lecture axée sur le fameux « méfiez-vous des apparences »

Mon avis sur « Aquila » d’Ursula Poznanski

aquila blogAquila

Ursula Poznanski

Traduction : Florence Quillet

Edition : Page Turners – Milan

Genre : Thriller / Young Adult

Pages : 416.

 

je n'ai pas aimé

 

Quatrième de couverture :

Vicky, étudiante en histoire de l’art, passe son année Erasmus à Sienne. Croyant se réveiller le lendemain d’une fête, elle se rend compte que deux jours ont passé, qu’elle a perdu ses clefs ainsi que son téléphone portable et que sa colocataire a disparu. Dans la salle de bains, elle trouve une chemise ensanglantée et un étrange message écrit au dentifrice sur le miroir.

 

Avis :

Merci à PageTurners pour l’envoi de ce roman. Très intriguée par la quatrième de couverture (pour une fois que je la lis), je n’ai pas pu m’empêcher de m’identifier à l’héroïne puisque quand on m’a proposé la lecture de ce roman, ma petite soeur était en Erasmus en Espagne. J’ai directement pensé : « OHMONDIEUILMEFAUTCELIVRE ». Oui je suis une fille mesurée et réfléchie.

Pourtant j’ai vite déchanté. Le roman est long. Pour un thriller c’est quand même dommage de ne pas avoir réussi à me tenir en haleine. J’avais l’impression de lire un long thread Reddit horreur, mais comme on a plus de 400 pages c’était clairement beaucoup trop long.

On tourne en boucle pendant une bonne partie du roman. Je n’avais pas du tout envie de continuer ma lecture. Seule ma curiosité maladive m’a poussée à lire le dénouement. L’héroïne insipide n’a pas aidé. Les personnages ne sont pas du tout creusés. Ni même l’univers. On ne nous plonge pas assez dans la vie des héros pour se sentir concernés par ce qu’il se passe. C’est très fade. Surtout que Vicky passe son temps a prendre des décisions hâtives et irréfléchies.

Comble de l’ironie j’ai trouvé la fin totalement tirée par les cheveux et improbable. Sérieux, qu’est ce que c’est que cette histoire ? Je n’ai pas trouvé ça crédible une seconde. Il y a déjà des éléments cocasses tout au long de l’intrigue mais alors quand on a le fin mot de l’histoire c’est le pompon sur la Garonne.

Non seulement j’ai trouvé ça long, sans intérêt et les personnages quelconques mais en plus la fin est invraisemblable. Je n’ai pas compris ou alors je suis vraiment passée à côté mais qu’est ce que je viens de lire ?

En bref, je n’ai pas du tout accroché à ce thriller qui n’a pas eu l’effet escompté. On repassera pour la dose de frissons.

• • •

Ai-je apprécié ce livre :

Mon avis sur « In Real Life, tome 2 : Mémoire Vive » de Maïwenn Alix

in real life tome 2In Real Life, tome 2 : Mémoire Vive

Maïwenn Alix

Edition : Page Turner – Milan

Genre : Dystopique

Pages : 475.

 

pas mal

 

Mon avis sur le premier tome ici

 

Quatrième de couverture :

La suite des aventures de Lani. Elle est confrontée à un conflit de loyauté. Un récit qui amène à se demander si combattre un système revient également à lutter contre tous ceux qui le composent.

 

Avis :

Merci à Page Turners pour l’envoi de ce roman. Encore une fois, merci Summaries book pour le résumé du tome 1 ! Même si pour une fois l’éditeur a mis une page de « previously dans In Real Life » qui est plutôt agréable. Moi et ma mémoire de poisson rouge…

Je vous avoue avoir moins accroché avec ce tome 2, alors que j’avais vraiment adoré le premier ! J’ai l’impression qu’il a le défaut de beaucoup de tome 2, c’est à dire servir de transition. Je ne sais pas si c’est moi qui suis passée à côté ou si c’est le bouquin qui était moins dynamique que le premier.

Pourtant, il ne manque pas de rebondissements intéressants ! C’est ce que j’aime avec l’autrice, elle a su construire une dystopie avec des points de vus différents de ce qu’on peut lire. Elle explore des sujets presque politiques et aucun de ses personnages n’est manichéen. Et ça, bravo madame parce qu’en dystopie c’est trop souvent « les méchants contre les gentils »…

Ce qui a failli pour moi c’est le rythme. J’ai trouvé qu’il y avait pas mal de passages longs et inutiles ou de répétitions. On a une impression de lourdeur alors que l’intrigue est maline. J’ai mis des plombes à lire parce qu’il y a des passages entiers qui traînent de la patte.

Comme dans beaucoup de romans avec ces défauts, tout s’accélère à la fin, les surprises font leur petit effet, et on vibre avec les personnages. Dommage qu’il ait fallu attendre les trois quarts du livre pour ça.

En bref, j’attends la suite pour pouvoir découvrir ce qu’on nous réserve ! En plus elle arrive tout bientôt…

• • •

Moi quand je suis clairement déçue de ne pas avoir aimé

Mon avis sur « Acid Summer » de Christophe Lambert

acid summerAcid Summer

Christophe Lambert

Edition : Page Turners –  Milan

Genre : Historique / Contemporain

Pages : 250.

 

pas mal

 

Quatrième de couverture :

Vendredi 15 août 1969, John Hudson, 18 ans, est en route pour Woodstock. Il prend en stop Penelope, blonde, délurée, et en tombe immédiatement amoureux. Mais la belle s’évapore. Comment la retrouver parmi le demi-million de spectateurs qui assistent au plus grand festival de l’histoire du rock ?
Sa recherche éperdue va le mener de rencontre en rencontre, dessinant un portrait de l’Amérique en cette fin des années 1960.

 

Avis :

Teasée sur ce livre par les éditrices au salon de Montreuil, en Décembre dernier, j’avais hâte de le découvrir. J’étais séduite à l’idée de vivre cette ambiance de festival rock, et Woodstock est mythique. On peut dire que la couverture es totalement dans le thème et réussie. J’avoue que je m’attendais un peu à autre chose. Merci à Page Turners pour l’envoi.

Il y a énormément de références. Genre, vraiment beaucoup. Si vous ne les avez pas cela n’empêche pas du tout le lecture, mais si vous les avez et que vous aimez cette période, c’est clairement un régal. Personnellement, je ne les avais pas toutes.

Pendant 250 pages on dresse une fresque du début des années 70s aux Etats-Unis. Un récit fictionnel qui vous plonge dans cette période devenue légendaire et qui a marqué son temps. Merci à mon prof de culture générale en Bachelor, parce que grâce à mes cours je connaissais pas mal de sujets évoqués.

Je n’ai pas été totalement embarquée par l’intrigue. Il me manquait de la profondeur, plus de charisme de la part des personnages. On passe vite d’un élément à un autre pour pouvoir raconter tous les éléments Historiques voulu. Je pense que le format court a empêché à l’intrigue d’avoir cette profondeur.

Néanmoins j’ai apprécié l’angle choisi. Le personnage principal va perdre une fille dans la foule et va tout faire pour la retrouver. Dans sa quête il croise d’autres personnages. C’est avec leurs histoires respectives que l’on va découvrir cette époque. Si vous vous attendez à quelque chose de complètement léger, passez votre chemin. La réalité n’est pas édulcorée pour le récit.

L’auteur nous laisse une postface où il explique comment il a construit le roman, pourquoi et d’après quelles sources. On apprend également que ce roman lui a été commandé.

En bref, j’ai bien aimé (re)découvrir cette époque même si l’intrigue manquait d’un petit quelque chose pour m’embarquer avec elle.

• • •

Prêts pour un voyage dans le temps ?

Mon avis sur « Que la montagne est belle » de Stephen Wallenfels

que la montagne est belleQue la montagne est belle

Stephen Wallenfels

Traduction : Lauriane Crettenand

Edition : Page Turners – Milan

Genre : Thriller / Young Adult

Pages : 379.

 

j'ai abandonné

 

Quatrième de couverture :

Après une partie de poker, quatre amis se promettent
de partir camper dans le parc national de Yosemite :
Ceo, le tombeur à qui tout réussit,
Grahame, la force de la nature,
Colin, le meilleur ami de Ceo,
et Rhody, qui finalement ne vient pas.
Il est remplacé par Ellie, une fille que Ceo a invitée et que personne ne connaît.

Un simple week-end entre copains… en théorie.

 

Avis :

Merci à Page-Tuners pour l’envoi de ce roman. Les premiers avis sont tombés sur ce livre, et il étaient tous très mitigés (pour ne pas dire mauvais). Comme beaucoup, j’ai été déçue.

Avec une telle couverture et un tel résumé, je m’attendais à du thriller bien glaçant. Après 200 pages où il ne se passe rien, j’ai lâché l’affaire. A la limite qu’il n’y ait pas beaucoup d’action, pourquoi pas. Mais il faut instaurer une tension, nous faire ressentir quelque chose.

Lorsqu’un livre ne vous fait rien ressentir à part de l’ennui profond, mieux vaut lâcher l’affaire. Je n’avais pas la moindre envie de continuer ma lecture. Les personnages sont peu crédibles. Histoire de savoir si j’avais bien fait, j’ai tout de même lu les derniers chapitres. En effet, j’ai eu l’impression que le livre n’aurait pas répondu à mes attentes.

Il faut oublier la couverture, la quatrième et le classement comme « thriller », car ce sont de fausses promesses. Même en lisant quelques avis anglophones, on revient un peu tous sur le même avis…

En bref, ça n’a pas collé pour ce coup-ci, dommage. Je préfère passer à une autre lecture !

• • 

Moi, quand j’ai compris qu’au bout de 200 pages ça n’allait pas le faire :

 

Long Way Down – Jason Reynolds

Long Way Down

Jason Reynold

Traduction : Insa Sané

Edition : Milan – Pageturners

Genre : Contemporain / Poésie

Pages : 320.

 

mitigé

 

Quatrième de couverture :

SOIXANTE SECONDES.
SEPT ÉTAGES.
TROIS LOIS.

Quand quelqu’un est tué dans le quartier de Will, il faut respecter les trois Lois :
1) Ne pas pleurer.
2) Ne pas balancer.
3) Se venger.
Et Shawn, le frère de Will, vient d’être assassiné.

 

Avis :

Teasé depuis le salon du livre de Montreuil sur ce roman, les éditrices nous avaient fait saliver devant cette parution ! Un roman écrit en vers qui se déroule sur soixante secondes ? Je signe tout de suite.

Malheureusement pour moi, je n’ai pas accroché avec l’écriture. Je ne sais pas si c’est l’écriture de base ou la traduction. Pourtant j’adore les romans en vers ! Je salue tout de même la traduction d’Insa Sané puisque ce ne doit pas être un exercice des plus simples. Il est d’ailleurs auteur et slameur français, si jamais vous êtes curieux.

C’est brut et haché. Il y a tout de même certains vers particulièrement percutants. C’est un pari fou d’écrire en vers un roman qui se déroule en soixante secondes, et pourtant ! Ce qui est chouette c’est qu’il y a une certaine tension qui ne baisse pas, et on défile les pages à vitesse grand V.

Même avec tout cela, je n’ai pas été touchée comme je le pensais. J’avoue que j’ai été surprise par l’intrigue en elle-même, ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. La fin est très ouverte, j’ai du la lire plusieurs fois et échanger avec d’autres personnes pour bien comprendre.

Ce roman reste un ovni dans le genre, qu’il faut découvrir par soi-même. Il aborde des thématiques difficiles avec un franc parlé déconcertant. On aborde le deuil, la mort, les liens fraternels, les guerres de gangs…

En bref, je ne pourrais pas mieux dire que de vous laisser découvrir ce livre par vous-même. Je suis un peu mitigé mais d’une manière très subjective. Il faut lui laisser sa chance.

• • •

Prêts à monter dans l’ascenseur ?

Rois de Cendres – K. Ancrum

rois de cendresRois de Cendres

K. Ancrum

Traduction : Georges Content

Edition : Milan – Page Turners

Genre : Contemporain

Pages : 315.

 

coup de coeur

 

Quatrième de couverture :

August et Jack n’ont jamais fait partie du même monde. August est discret, alors que Jack est la star du lycée. Pourtant, tous deux partagent bien des secrets, à commencer par leur amitié qui remonte à l’enfance. Quand Jack semble envahi par des hallucinations inquiétantes, c’est le monde d’August qui s’effondre. Il réagit alors de la seule façon qui lui semble envisageable : en plongeant dans la folie de Jack.

 

Avis :

Un grand merci aux éditions Page Turners pour l’envoi de ce roman. J’ai été teasé il y a un bon moment sur ce roman, j’ai même eu la chance de tenir dans mes mains une des premières épreuves non corrigées. Je l’attendais avec grande impatience.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un aussi gros coup de cœur, net et franc. Ces coups de coeur qui montent crescendo et qui, quand vous refermez le bouquin, vous semblent être une évidence.

Plus on défile les pages, plus elles se noircissent. Au sens littéral comme figuré. On est aspirés par l’intrigue et on sent le changement, mais on le voit aussi. Le genre de détail qui fait toute la différence.

Les chapitres sont ultras courts, entre une et trois pages. C’est un style hachuré mais si poétique. Je me sentais happée pour l’histoire, je m’y sentais au cœur même. Au plus près des personnages et de leurs émotions. Il y a un côté poétique indescriptible à ce roman. Un truc qui prend aux tripes et ne vous lâche plus.

Mon cœur s’est retrouvé si serré à la fin. Je n’en pouvais plus de ne pas connaître le dénouement. Je ressentais chaque rebondissement avec émotion. Jusqu’aux dernières lignes de l’autrice en remerciement, j’ai eu des frissons.

C’est une histoire difficile, noire, sur des personnages torturés. Mais en même temps c’est terriblement touchant. Ce n’est pas une lecture pour tout le monde mais si vous aimez ce genre, je vous le conseille jusqu’à l’infini. Le genre de bouquin qui te remue et provoque un tremblement de terre intérieur.

En bref, je pourrais en parler des heures mais comme toujours, le plus dur est de chroniquer un coup de coeur, un coup de foudre, un coup de poing littéraire. Que dire à part : découvrez cette pépite à votre tour ? Laissez vous embarquer dans la noirceur d’August et Jack.

• • •

Dividing Eden, tome 2 : Le royaume des vents – Joelle Charbonneau

Dividing eden blogDividing Eden, tome 2 : Le royaume des vents

Joelle Charbonneau

Traduction : Amélie Sarn

Edition : Milan – Page-Turners

Genre : Fantasy / Young Adult

Pages : 303.

 

pas mal

Mon avis sur le premier tome ici

 

Quatrième de couverture :

Andreus est enfin roi d’Eden. Mais loin d’être comblé, il est hanté par ce qu’il a fait pour accéder au pouvoir : il croit avoir tué sa jumelle Carys. Et sa culpabilité redouble quand il se rend compte que ses sujets sont toujours fidèles à la disparue. Pour couronner le tout, les vents sont retombés sur Eden et les moulins ne fabriquent plus d’électricité, le royaume est plongé dans l’obscurité ; il faut trouver au plus vite le moyen de sauver le royaume.
Et si Carys était la solution à tous ces problèmes ? Car Carys est en vie. Et elle compte bien revenir auprès de son frère, qu’il le veuille ou non.

 

Avis :

Un grand merci aux éditions Pageturners pour l’envoi de ce roman. J’étais impatiente de lire la suite parce que j’avais aimé l’univers du premier tome mais je l’avais trouvé beaucoup trop introductif. Petit point superficiel avant de rentrer dans le vif du sujet : je préfère les couvertures VO qui font carrément plus badass.

J’ai encore une fois été séduite par l’univers. Il est bien amené et réfléchit. Cependant j’ai trouvé dommage qu’il ne soit pas encore plus approfondi, que l’on n’apprenne pas à mieux connaître ce qu’a créé l’auteur. On sent que chaque détail a été pensé mais ce n’est pas vraiment expliqué.

J’avoue que l’intrigue est plutôt originale par rapport à ce qu’on a l’habitude de lire dans le genre. Mais c’est gâché par un rythme super lent. Les rebondissements sont intéressants mais entre chaque j’ai eu l’impression de traîner. Quand enfin le rythme s’accélère, on approche de la fin et elle est un poil trop rapide. Ce qui donne un enchaînement un peu loupé.

Les personnages sont plutôt chouettes aussi. Pourtant je n’étais pas vraiment attachée à eux. On avait une certaine distance qui m’a empêchée de totalement m’en imprégner.

En bref, une duologie fantasy prometteuse que j’ai bien aimé, sans plus. A découvrir car elle reste originale pour le genre.

• • •

Si vous aimez les univers fantasy vous allez aimer Dividing Eden

Moxie – Jennifer Mathieu

53155161_2011204475658782_6539782212961697792_nMoxie 

Jennifer Mathieu

Traduction : Anath Riveline

Edition : Milan – Page-Turners

Genre : Contemporain / Young Adult

Pages : 321.

 

frôle coup de coeur

 

Quatrième de couverture :

Quand le sexisme fait la loi, pas question de baisser les bras : le magazine « Moxie » contre-attaque !

Moxie : désigne le caractère audacieux d’une personne prête à défendre ses convictions envers et contre tous. Vivia Carter, 16 ans, en a marre. Marre que l’équipe de foot de son lycée se croie tout permis. Marre qu’on impose des règles vestimentaires aux filles, mais jamais aux garçons. marre du sexisme dans les couloirs du bahut et des profs qui ferment les yeux. Plus que tout, Vivian en a marre qu’on lui dise qui elle doit être. Vivian Carter dit STOP. Et si toutes les filles se rassemblaient pour qu’enfin sonne l’heure de la révolution ? LES MOXIE GIRLS CONTRE-ATTAQUENT !

 

Avis :

Un grand merci aux éditions Page Turners pour l’envoi de ce roman. Moi je vois « sexisme » et « contre-attaque » dans la même phrase, je signe tout de suite ! J’ai bien fait, je n’ai pas été déçue.

Un peu dans la même veine que le récent « Strong girls forever« , Moxie est plus fort et plus engagé encore. Toute l’intrigue s’articule autour des agissements sexistes du lycée dans lequel les protagonistes étudient. J’ai adoré, c’est un thème qui me touche beaucoup.

J’ai beaucoup aimé les personnages. Ils portent le roman et rendent les choses bien réelles. On a une palette de ce qui arrive « dans la vraie vie » et ça inscrit parfaitement le roman dans notre époque. Qui n’a jamais eu à faire à des professeurs totalement absents face aux remarques déplacés des élèves ? Qui n’a jamais eu une administration totalement absente quand on parle de harcèlement ? Heureusement les choses bougent, mais c’est encore loin d’être des sujets actuels partout.

Le rythme est prenant. Ca se lit tout seul, c’est malin. J’ai eu peur des clichés mais justement, on s’éloigne un peu de ce qu’on peut lire d’habitude. Ca reste un roman young adult avec des codes très inscrits, surtout que ça se déroule dans un lycée américain. Mais on part de cela pour rendre les choses crédibles et faire passer de vrais messages.

En bref, un roman à remettre entre toutes les mains, que vous ayez 14 ou 54 ans, que vous travailliez dans le scolaire ou non. Moxie aura forcément un écho dans vos vies, et c’est le type de roman à message qu’il est important de lire.

Ps : j’adore la couverture choisie, elle défonce !

• • •

Ah oui et « féministe » c’est pas un gros mot, ni une honte. C’est un mouvement qui veut abolir les inégalités homme-femme à tous les niveaux.

Snow – Danielle Paige

snowSnow

Danielle Paige

Traduction : Emmanuelle Pingault

Edition : Page-turners / Milan

Genre : Fantastique / Young Adult

Pages : 374.

 

je n'ai pas aimé

 

Quatrième de couverture :

Je m’appelle Snow.
J’ai 17 ans, et je suis internée dans un hôpital psychiatrique depuis 11 ans.
Je suis amoureuse de Bale.
J’ai des colères… glaçantes, littéralement glaçantes.

Un fou vous dira toujours qu’il n’est pas fou, mais je vous promets que je ne délire pas.
En voici la preuve…

 

Avis :

Merci à Page Tuners pour l’envoi de ce roman. Je crois que c’est l’un des rares livres où je ressors avec un gros point d’interrogation dans la tête… Qu’est ce qui s’est passé ?

Pourtant c’était bien parti ! J’ai aimé le début, même s’il est un peu lent, quand on est encore dans l’hôpital psychiatrique. Un milieu difficile, où des ados avec des troubles résident toute l’année, sans pouvoir jamais sortir. J’ai vite compris qu’on était dans une version exagérée et faussement représentative de ce qu’est véritablement ce genre d’endroits.

Mais lorsque la fantasy apparaît, j’ai totalement décroché. C’est amené sans transition, sans explication ni rien. Genre : tiens, voici un monde fantastique et accepte ta destinée. Bin oui, mais non du coup…

Surtout que le monde dans lequel on évolue n’est pas expliqué. On a une ribambelle de personnages qui défilent à la vitesse de la lumière, auxquels on ne s’attache pas. C’est dommage parce que cela aurait pu être très intéressant.

L’intrigue, tout comme l’univers, part dans tous les sens. On ne comprend pas où l’on va mais on fonce tête baissé avec l’héroïne, qui soit dit-en passant, n’a pas beaucoup de jugeote. Et tout comme l’univers, rien n’est approfondi, rien n’a d’explication.

Vous n’aimez pas les triangles amoureux ? Ahah mais qu’à cela ne tienne ! Nous vous présentons la version 2.0 du triangle amoureux : une fille tombe amoureuse de tous les garçons qu’elle croise en chemin. Je veux bien qu’on ai un cœur d’artichaut mais quand même…

En bref, j’avais vraiment de trop grandes attentes à cause du résumé… Je m’attendais à une sorte de Sucker Punch (pour celles et ceux qui auraient vu le film) ou au moins à quelque chose de cohérent. Du coup, j’ai été déçue.

• • •

Ma tête quand j’ai vu que tout partait en cacahuète :