Si Cupidon savait viser
Alice Hérisson & James Harrington
Edition : De Saxus
Genre : Romance / Humoristique
Pages : 317.

Quatrième de couverture :
Elle, c’est Alice.
Illustratrice dans une agence de publicité le jour et dessinatrice de BD la nuit, elle est heureuse et épanouie dans son couple… jusqu’au jour où elle se fait larguer.
Lui, c’est James.
Il s’ennuie comme conseiller client dans un centre d’appels et doit vivre avec une peur contraignante : l’anglophobie. Il ne supporte pas le moindre mot en anglais. Célibataire depuis trop longtemps, il veut trouver l’amour.
Ce livre, c’est leur histoire. À travers le regard de chacun, vous allez vivre leur quête de l’âme sœur. Des sites de rencontres aux soirées speed dating, en passant par un chassé-croisé dans un labyrinthe ou un séminaire surréaliste, ils vont se chercher, mais surtout se rater.
De Paris à Londres, embarquez dans une aventure pleine de rebondissements, de quiproquos et de rencontres improbables !
Avis :
Merci aux éditions De Saxus pour l’envoi de ce roman. J’avais envie de lire une romance fraîche, drôle et pétillante. On part plutôt sur un beau raté… Installe-toi, je t’explique pourquoi j’ai abandonné ce roman. Accroche-toi Simone, je vais râler.
Mood 14 février, j’étais OP pour lire de la romance toute moelleuse. J’en lis rarement, donc quand j’en lis j’aime que le livre fasse ressortir mon côté guimauve tout en me faisant rire (sourire à la limite). Et qu’on ne vienne pas me dire que les auteures américaines sont plus talentueuses que les autres : c’est faux ! Mes romances préférées ont été écrites par des femmes françaises, cocorico. Alors pas d’excuses.
Dès le départ j’ai eu du mal avec les personnages. Enfin pas eux en tant que tel, mais les propos qu’ils tenaient. Certes, c’était dit sur le ton de l’humour, mais comme j’ai pu le dire sur Instagram, on ne peut pas tout cautionner sous couvert « d’humour ». Quelques joyeux exemples de ce que j’ai pu lire juste après.
Il y avait tellement de situations qui m’ont hérissé le poil que j’ai dû ouvrir un document « notes » sur mon téléphone, chose que je ne fais quasiment jamais. Premièrement j’ai trouvé que le personnage principal était un loser condescendant, qui se permet de la ramener sur des sujets qu’il ne connaît même pas. Mais passons, la perle c’est son meilleur ami.
Petit passage où ce fameux ami, déclare « Dans le métro ont le droit à des sourires toutes les morts d’évêques ». ALORS, comment te dire ça gentiment mon petit… Le harcèlement de rue, ça te dit quelque chose ? Les femmes risquent littéralement leur vie à sourire à un mec dans les transports en commun. Déjà qu’on se fait harceler lorsque l’on fixe nos chaussures, la musique à fond dans les écouteurs et l’allure vive, alors je t’explique même pas si on a le malheur de sourire à la mauvaise personne. Ce genre de propos on oublie. Le gros problème c’est qu’aucun personnage ou aucun passage de la narration ne contredit ou n’apporte de nuance à ce qui est dit. Parce que, à la limite, qu’un personnage soit con, ça peut arriver. Mais on le tourne en ridicule où on fait comprendre que ses propos sont déplacés. A chaque exemple que j’ai relevé, c’est comme si on validait les propos parce que rien n’est dit pour contrer l’idée.
Bref je vous épargne les passages entiers où James, notre protagoniste principal, est ultra sexiste, où il déclare que les hommes ne sont intéressés que par le physique des femmes, j’en passe et des meilleures. Notre héroïne et sa copine ne sont pas en reste non plus sur les remarques du siècle dernier : porter une robe courte fait des femmes des « chaudasses », on aime se faire siffler dans la rue parce que ça flatte notre ego, être trop maquillée, c’est être une « cagole » … etc, etc.
Soit c’est un humour que je ne comprends pas, soit il y a vraiment un souci. Aucune nuance n’est apportée, aucun recul sur les personnages n’est donné, et encore une fois, pour moi l’humour ne justifie pas tout.
J’ai essayé de me renseigner sur l’autrice du roman, mais je n’ai rien trouvé. Parce que, si j’ai bien compris, Alice Hérisson & James Harrington sont en fait les personnages du roman, et non les auteurs ! Donc qui se cache derrière ce texte… mystère.
Après m’être énervée toute la première moitié du roman j’ai décidé d’arrêter la lecture avant de me faire un ulcère. J’ai pleins de lectures prometteuses qui m’attendent dans ma bibliothèque. Comme dirait l’autre : ça ne sert à rien de se mettre la rate au court bouillon.
Je l’ai déjà dit aussi sur Instagram mais je le redis ici : ces propos n’engagent que moi. Ceci est mon ressenti sur ce roman. Une autre personne avec une sensibilité différente n’aura peut-être pas du tout le même avis. Donc rien ne vaut de se faire sa propre opinion.
En bref, j’ai vraiment détesté la première partie du roman. Après avoir passé cette première moitié à bondir de rage et taper furieusement sur Notes les passages qui ont attisé ma haine, j’ai décidé d’arrêter l’aventure, et ma décision est irrévocable (AH !).
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Allégorie poétique entre moi et le livre :
