Mon avis sur « La vraie vie » d’Adeline Dieudonné

Publication Instagram beauté éthique nude (1)La vraie vie

Adeline Dieudonné

Edition : Le Livre de Poche

Parution : 27 Mai 2020

Genre : Contemporain / Drame

Pages : 213.

 

inclassable

 

TW (à surligner pour voir) : pédophilie – violence

 

Quatrième de couverture :

C’est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est un chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu’au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent.
Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l’autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l’existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l’espoir fou que tout s’arrange un jour.

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Mon avis sur « Quand nos souvenirs viendront danser » de Virginie Grimaldi

Publication Instagram beauté éthique nudeQuand nos souvenirs viendront danser

Virginie Grimaldi

Edition : Le Livre de Poche

Parution : 17 Juin 2020

Genre : Contemporain

Pages : 352.

 

j'ai adoré

 

Quatrième de couverture :

« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés. Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline. Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies -, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus ». A travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.

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Mon avis sur « Le Pouvoir » de Noami Alderman

Publication Instagram beauté éthique nudeLe Pouvoir

Naomi Alderman

Traduction : Christine Barbaste

Edition : Le Livre de Poche

Parution : 28 Août 2019

Genre : Science-fiction / Dystopique

Pages : 512.

 

mitigé

 

TW (à surligner pour voir) : viol – violence

 

Quatrième de couverture :

Et si les femmes prenaient enfin le pouvoir dans le monde entier ?

Aux quatre coins du monde, les femmes découvrent qu’elles détiennent « le pouvoir ».

Du bout des doigts, elles peuvent soudain infliger une douleur fulgurante – et même la mort.

Soudain, les hommes comprennent qu’ils deviennent le « sexe faible ».

Mais jusqu’où iront les femmes pour imposer ce nouvel ordre ?

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Mon avis sur « Alors voilà : Les 1001 vies des urgences » – Baptiste Beaulieu

alors voilaAlors voilà : Les 1001 vies des urgences

Baptiste Beaulieu

Edition : Le Livre de Poche

Genre : Témoignage

Pages : 312.

 

j'ai adoré

 

Quatrième de couverture :

Des Urgences au rez-de-chaussée aux soins palliatifs du cinquième étage, voilà la vie d’un jeune interne, qui déteste commencer sa journée par une tentative de suicide. Une patiente en stade terminal s’impatiente : son fils est bloqué à Reykjavik à cause d’un volcan en éruption. Pour lui laisser le temps d’arriver, l’apprenti médecin se fait conteur. Se nourrissant de situations bien réelles, Baptiste Beaulieu passe l’hôpital au scanner. Il peint avec légèreté et humour les chefs autoritaires, les infirmières au grand cœur, les internes gaffeurs, les consultations qui s’enchaînent, les incroyables rencontres avec les patients… Par ses histoires d’une sensibilité folle, touchantes et drôles, il restitue tout le petit théâtre de la comédie humaine. Un bloc d’humanité.

 

Avis :

Ce livre j’ai envie de le lire depuis longtemps. Merci à ma Andréa d’amour qui me l’a offert, sans raison particulière. Je vous souhaite d’avoir des amis comme ça.

Je savais que ce livre allait être rigolo et plein d’anecdotes comme je les aime, mais je ne pensais pas qu’il allait être aussi doux. Je suis l’auteur sur Twitter et je savais d’avance que c’était une belle personne. Mais qu’il soit à ce point touchant, j’étais loin de me douter.

Comme je le disais dans mes stories Instagram (comment ça tu ne me suis pas sur Instagram, filou ??) si vous avez perdu foi en l’humanité, comme c’est un peu mon cas, lisez ce petit bijou. C’est le genre de livre qui vous enveloppe de sa bienveillance.

La plume de l’auteure est belle, poétique, drôle et émouvante. Vous vous laissez emporter facilement, au gré de ses rencontres avec des patients et des collègues profondément humains.

Je lirais avec grand plaisir d’autres ouvrages de Baptiste Beaulieu, surtout en cas de petit coup de mou. C’est le genre de personne rayonnante et précieuse, un peu comme un vieux conteur, que chacun voudrait avoir dans sa vie.

En bref, un magnifique roman que j’ai lu avec grand plaisir. Une petite perle d’émotion.

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Ce n’était pas gagné parce que vraiment l’hôpital et en particulier les urgences je déteste

Mon avis sur « Changer l’eau des fleurs » de Valérie Perrin

65144073_1026181897572534_4780860111587377152_nChanger l’eau des fleurs

Valérie Perrin

Collection / Maison d’édition : Le livre de poche

Genre : Contemporain

Pages : 664.

 

j'ai adoré

 

Quatrième de couverture :

Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu’elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu’un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l’on croyait noires, se révèlent lumineuses.
Après l’émotion et le succès des Oubliés du dimanche, Valérie Perrin nous fait partager l’histoire intense d’une femme qui, malgré les épreuves, croit obstinément au bonheur. Avec ce talent si rare de rendre l’ordinaire exceptionnel, Valérie Perrin crée autour de cette fée du quotidien un monde plein de poésie et d’humanité.

Un hymne au merveilleux des choses simples.

 

Avis :

Après avoir entendu de nombreux éloges sur ce roman, notamment par le biais de Carnet Parisien et de Bulledop, j’ai eu envie d’essayer. Je sors complètement de ma zone de confort mais parfois, ça fait du bien ! En plus j’ai troqué cette version poche contre un livre de ma bibliothèque que je ne voulais plus. Que demande le peuple ?

Une fois n’est pas coutume, je n’avais pas lu la quatrième de couverture. Je me suis laissé guider par les avis. Je savais simplement qu’on allait suivre une femme garde cimetière, ce qui n’est pas commun, et que c’était un livre tout en émotion.

Très sceptique au début, j’étais déroutée par la différence de narration par rapport à ce que je lis d’habitude. Moi qui raffole de la science fiction young adult, entre autre, vous comprendrez qu’il m’a fallu un petit temps d’adaptation.

Néanmoins j’ai apprécié. J’ai eu l’impression d’être à bord d’une barque, qui glissait tranquillement un cours d’eau, les doux rayons du soleil me réchauffant la peau. Le genre d’histoire que l’on déguste lentement et que l’on prend le temps d’apprécier.

Une intrigue contemplative et captivante. On démêle les fils de vies qui s’entrecroise. On apprend à connaître Violette, la protagoniste, mais aussi les gens qui l’entoure, parfois même de leurs points de vue. Une plongée en profondeur dans ce que peut être les chemins de la vie.

Il y a forcément des passages qui trouveront écho en vous. On aborde tellement de situations, de réalités et d’émotions. Un récit touchant qui résonnera longtemps en moi. Il y a certains passages entiers que j’aurais voulu capturer tellement je m’y suis reconnue. Il est rare d’avoir une intrigue qui est aussi aboutie et aussi bien menée.

En bref, je suis heureuse d’être sortie de ce que j’ai l’habitude de lire. Un roman émouvant que j’ai envie de partager autour de moi. A déguster sans modération.

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Moi quand j’ai l’impression d’avoir aimé un livre encensé à sa juste valeur

(ce qui arrive peu souvent on va pas s’mentir) 

Mémé dans les orties – Aurélie Valognes

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Aurélie Valognes

Edition : Le Livre de Poche

Genre : Contemporain

Pages : 252.

 

mitigé

 

Quatrième de couverture :

Ferdinand Brun est atypique.
Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir.
Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage.
Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule.

Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…

 

Avis :

J’ai reçu ce livre en cadeau de Noël et il faut dire qu’il s’éloigne grandement de mes habitudes de lecture. Aurélie Valognes étant très largement connue, je ne voulais pas mourir bête et tenter le coup !

La quatrième de couverture me tentait tout de même pas mal. Après avoir lu les premiers chapitres je pensais avoir à faire à un petit vieux rebelle avec une intrigue comique. Quelle ne fut pas ma déception au fur et à mesure des pages.

J’ai trouvé le personnage de Ferdinand très antipathique. Jusqu’au bout je n’ai pas pu comprendre son comportement, qui n’évolue que très peu. De même que la personnalité de tous les autres personnages de l’immeuble. En revanche le personnage de Juliette est un petit rayon de soleil, qui reste cependant, un personnage très secondaire.

Il ne se passe pas grand chose pendant tout le roman, et je ne vois pas l’intérêt du livre. J’avais l’impression d’avoir sous les yeux les téléfilms de l’après-midi, avec une intrigue plus que bancale. Ce livre est censé être « humoristique »… je suis bon public mais là je n’ai pas du tout eu l’impression d’un livre feel-good. Au contraire, la personnalité du personnage principal est tellement négative, que ça en devient pesant.

Je l’ai lu jusqu’au bout, parce que je m’attendais à ce que le fin rattrape peut-être le tout, mais même pas. Le style est très simple, les phrases sont courtes, mais cela reste fluide et se lit très vite.

En bref, je passerais mon tour pour les autres romans de cette auteure. Ce n’est pas un style qui me convienne, dommage !

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Par contre dans le roman il y a un dogue allemand et ça, ça me fait fondre

Amelia – Kimberly McCreight

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Kimberly McCreight

Traduction : Elodie Leplat

Edition : Le livre de poche

Genre : Thriller

Pages : 576.

 

je n'ai pas aimé

 

Quatrième de couverture :

À New York, Kate élève seule sa fille de 15 ans, Amelia. Très proches, elles n’ont pas de secrets l’une pour l’autre. Jusqu’à ce matin d’octobre, où elle reçoit un appel du lycée qui lui demande de venir de toute urgence.
Elle ne reverra plus jamais Amelia : celle-ci a sauté du toit de l’établissement.
Rongée par le chagrin, Kate plonge dans le désespoir et l’incompréhension. Pourquoi une adolescente en apparence si épanouie s’est-elle donnée la mort ? Mais un jour, Kate reçoit un SMS anonyme qui remet tout en question : « Amelia n’a pas sauté. » Obsédée par cette révélation, elle s’immisce dans la vie privée de sa fille et découvre, à travers les réseaux sociaux, les mails et les SMS d’Amelia, une réalité terrible, un véritable monde parallèle qu’elle n’aurait jamais pu imaginer.

 

Avis :

Un grand merci à Ananas Mania qui m’avait offert ce bouquin à l’occasion du Secret Santa bookstagram. J’avais vu énormément d’avis positifs et j’avoue que je m’étais laissé influencer, parce que les thrillers à la base, ce n’est pas forcément ma tasse de thé. Mais après tout, il faut savoir sortir de sa zone de confort.

Malheureusement dès le début j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. J’ai trouvé le style de narration long et lourd. Pourtant il y a pleins de points qui m’intéressaient. Moi qui ai horreur des romans policiers, ici on s’en rapproche grandement et ça m’a freiné.

Les personnages cependant sont interessant. J’ai bien aimé le découpage des chapitres qui s’articulent autour du présent, du point de vue de la maman Kate, de son passé mais aussi du passé il y a peu de temps du point de vue de la fille Amelia, et enfin les publication du blog sur l’école.

Je vous avoue avoir plus accroché avec les chapitres du point de vue d’Amelia. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai l’habitude du Young Adult ou si c’est parce que c’était les chapitres les moins tournés autour de l’enquête.

J’ai eu de la peine à avancer et terminer le roman. J’avais vu venir cette fin à des kilomètres. Sauf pour le personnage de Ben. Mais j’étais totalement détachée de ce qu’il se passait puisque dès le début, je n’étais pas embarquée par l’intrigue.

En bref, une lecture à côté de laquelle je suis totalement passée. Cela peut vous plaire si vous avez l’habitude des thrillers et que le résumé vous tente.

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Quand tu vois que le livre prend une direction que tu ne vas pas aimer :

 

Les Stagiaires – Samantha Bailly

IMG_4471Les Stagiaires 

Samantha Bailly

Collection / Maison d’édition : Le livre de poche

Genre : Contemporain

Pages : 448.

 

j'ai aimé

Quatrième de couverture :

Ophélie, Arthur, Hugues et Alix viennent tous d’horizons différents. Leur seul point commun : ils rêvent de travailler chez Pyxis, entreprise spécialisée dans l’édition de mangas et de jeux vidéo, pilier dans le secteur de l’industrie créative.
Une réalité s’impose rapidement : beaucoup de candidats, peu d’élus. Désormais, le stage est devenu une étape obligatoire pour ces jeunes qui sont à la croisée des chemins dans leurs vies professionnelles et affectives.
Provinciale tout juste débarquée, Ophélie a laissé derrière elle petit ami et logement, et doit faire face aux difficultés de la vie parisienne.
Étudiant en école de commerce, Arthur est tiraillé entre les grands projets qu’on a pour lui et son envie de mettre la finance entre parenthèses. À leurs côtés, Alix, passionnée de mangas, ne jure que par ses sagas favorites, et Hugues, graphiste, teste ses limites dans les soirées électro…
Dans une atmosphère conviviale, travail et vie privée s’entremêlent.
Pourtant, une question demeure en fond sonore : qui restera ?

Quand la « génération Y » entre en collision avec le monde du travail : un récit marquant dans lequel beaucoup de jeunes adultes se reconnaîtront.

Avis :

Pris un peu au hasard lors d’un détour en librairie, je voulais me procurer un livre de poche. Je l’avais vu passer par ci, par là sur les réseaux et je vous avoue que le sujet m’intriguait.

Je me suis énormément retrouvée dans ce livre. La quatrième ne ment pas : Samatha Bailly arrive parfaitement à retranscrire la réalité dans son roman. Ayant moi-même effectué des stages (et étant toujours en alternance), je ne pouvais que m’identifier à l’histoire.

Ces tranches de vies sont tellement réalistes que l’on pourrait penser à une biographie romancée. C’était très agréable, on peut en tirer quelques leçons sur le monde du travail, qui peuvent être utiles à de jeunes adultes.

Cette petite bande de joyeux stagiaires est attachante. On alterne les points de vues entre Ophélie et Arthur. Je vous avoue avoir détesté Arthur, mais son point fort, comme tous les personnages, est d’être super réaliste. C’est typiquement le genre de personne qui m’exaspère dans la vie.

C’est un livre qui s’adresse à tout le monde et qui est vraiment chouette. J’ai passé un bon moment et j’ai adoré le tout dernier chapitre, que j’ai trouvé très malin de la part de l’auteure. Je ne sais pas encore si je lirai la suite mais si j’en ai l’occasion, pourquoi pas !

En bref, un très bon roman contemporain qui s’inscrit totalement dans notre époque. L’auteure retranscrit avec habilité cette jeune génération qui s’insère dans le monde du travail. J’ai passé une bonne lecture.

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Quand tu te rends compte à quel point le monde du travail est complexe :