Tornade – Jennifer Brown

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Jennifer Brown

Traduction : Céline Alexandre

Genre : Jeunesse / Drame

Pages : 280.

Note Bonne lecture

Quatrième de couverture :

C’est un jour comme un autre pour Jersey. Sa mère et sa fantasque petite soeur Marine partent pour le cours de danse. Encore à elle la corvée de préparer le dîner, étendre le linge. Et le temps est abominable, peut-être même une tornade à l’horizon. Mais Jersey n’a pas peur, elle connaît ça les tornades, elle en a déjà vu. Pour l’instant, elle savoure le calme : cette casse-pierds de Marine n’est pas là, sa mère ne peut lui faire aucun reproche. Quand tout bascule en quelques secondes : une tornade d’une violence exceptionnelle dévaste tout sur son passage, les maisons, les arbres, les routes, les gens. Réfugiée au sous-sol, Jersey est indemne à part des blessures légères. Dehors c’est une vision de cauchemar, des voisins blessés et traumatisés errent dans la rue jonchée de gravats et de débris. Et aucun appel ne passe, Jersey a beau appeler et appeler encore sur le portable de sa mère, impossible de la joindre…

Avis :

Comme j’avais un week-end chargé en perspective je voulais lire quelque chose de court. Et j’avais entendu beaucoup de bien de Tornade, donc je me suis lancée.

Cette histoire est très vraie, très humaine. On s’imagine tout à fait la vie de Jersey et ce qu’elle doit traverser. C’est le gros point fort de cette lecture. Tout est réaliste et très bien exposé. Du coup c’est avec beaucoup d’émotions que j’ai suivi la vie de cette adolescente.

La petite ville d’Elizabeth est frappée par une tornade d’une incroyable intensité. Jersey est chez elle, seule, lorsque la tornade s’abat sur sa maison. Cachée dans la cave elle survie. Mais quand la tempête est passée et qu’elle sort de sa planque, tout a été ravagé. Mais elle est seule. Où sont sa mère, sa petite soeur et son beau-père ? La ligne de téléphone a été coupée et il va falloir qu’elle retrouve sa famille.

Ce roman n’est pas tant sur la tornade en elle-même et ce qu’on fait dans ce cas là. C’est plus sur le « et après ? ». Comme l’explique si bien l’héroïne, on leur a appris à réagir en cas de tornade, mais jamais quoi faire ensuite.

J’ai énormément aimé suivre l’histoire de Jersey. Savoir ce qu’elle allait faire, ce qu’elle devait faire. Comment réagir quand on a que 16 ans mais qu’il faut prendre ses responsabilités ?

La plume de l’auteur retranscrit parfaitement ce que l’héroïne ressent, avec une réalité frappante. J’ai été bouleversée par cette histoire.

En bref, un roman fort en émotions, frappant de vérité qui nous retranscrit la vie de Jersey avec exactitude. Un très bon roman.

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

 

Le jeu du maître, tome 1 – James Dashner

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De James Dashner

Traduction : Guillaume Fournier

Genre : Science-fiction / Dystopie / YA

Pages : 285.

Note excellente lecture

Quatrième de couverture : 

Quand le quotidien est sans intérêt, que les rêves n’existent plus, il reste la réalité virtuelle : comme la plupart des jeunes de son âge, Michael passe son temps sur le VirtNet, une plateforme tentaculaire à mi-chemin entre un jeu vidéo et un réseau social. Relié au serveur par des fils sensoriels, son cerveau baigne dans cet univers parallèle. Mais quand une série de suicides – bien réels, ceux-là – intervient dans le cadre du jeu, Michael et ses amis hackers doivent se rendre à l’évidence, effrayante. L’intelligence artificielle aurait-elle pris le pas sur la réalité ?

Avis :

Un livre que j’ai acheté car le résumé me tentait bien, et aussi parce que j’avais beaucoup aimé « Le labyrinthe » du même auteur. Alors quand Melestea Book me l’a proposé en lecture commune j’étais très contente. J’avais quand même quelques appréhensions puisque j’avais lu plusieurs avis mitigés.

Michael et ses deux meilleurs amis, Sarah et Bryson passent tout leur temps libre dans le VirtNet, un jeu vidéo hyper réaliste. Relié par des fils sensoriels, cet univers parallèle se confond avec la réalité. De plus en plus de suicides inexpliqués surviennent à cause du VirtNet. Les trois amis vont devoir découvrir le danger caché derrière ce jeu, en apparence inoffensif.

J’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l’histoire au début. J’avais du mal avec le vocabulaire de l’univers et à accroché aux personnages. Et puis plus les actions s’enchaînaient, plus j’ai été prise par l’histoire. Jusqu’à être totalement happée par l’intrigue.

Je ne peux pas comparer « Le jeu du maître » et « Le labyrinthe » puisque ce sont deux univers très différents. Mais j’ai aimé retrouver la plume de James Dashner, très fluide et addictive. 

Les trois amis sont plutôt attachants. Comme je n’arrivais pas à entrer dans l’histoire au début j’ai eu peur de passer à côté. Mais au fur et à mesure de l’histoire j’ai bien accroché et les ai trouvés bien sympathiques.

L’histoire est bien menée, la tension monte crescendo et on se demande après chaque épreuve ce qui les attend après, ce qui rend la lecture totalement addictive. On veut toujours savoir ce qui se passe ensuite.

En bref, une fois bien ancrée dans l’univers, j’ai totalement adhéré ! Une fois l’histoire en place, on se laisse emporter par l’intrigue. J’ai hâte de connaitre la suite après de tels dénouements.

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

 

Les Bottes Rouges – Fleur Hana

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Fleur Hana

Genre : Romance / Contemporaine

Note : 17/20

Pages : lu en numérique

Quatrième de couverture :

« J’ai envie d’oublier que mon frère est mort, que personne ne me regarde plus de la même façon.

Je sais que ce type a le pouvoir de me faire tout oublier. Et j’ai envie de lui. Tout simplement. »

Dans cette romance contemporaine sensuelle, Angie nous raconte son expérience du deuil et nous entraîne dans son cheminement personnel qui la conduit dans les bras de Valentin.

Il l’aide à pleurer.

Elle lui apprend à aimer.

 

Avis :

Ce livre fait partie des livres que j’avais un peu oublié dans ma e-PAL… Et quand je ne sais pas trop quoi choisir, je demande à des amis de tirer au sort ma prochaine lecture. Voilà comment j’ai commencé celui-ci !

Angie est une jeune femme de 24 ans qui vient de perdre son grand frère. Elle était très attachée à lui et elle a du mal à gérer sa mort. Mais sa famille et ses amis, Joss et Anita, sont là pour l’aider. Et il y a surtout ce Valentin, qui lui souffle le froid, le chaud, mais par qui elle est totalement attirée.

J’ai beaucoup aimé cette lecture tout d’abord parce que je me suis beaucoup reconnue en Angie. Alors là c’est rarissime que j’adhère autant à l’héroïne, donc c’était bien parti. Elle est drôle, maladroite et franche.

Tous les personnages sont très attachants et surtout très vrais. Joss est son ami protecteur, un peu coureur de jupons (oui j’utilise encore cette expression) et Anita la grande gueule au coeur d’artichaut.

J’ai un peu moins accroché avec Valentin, qui est un peu macho. Certes, Angie le fait craquer et il s’adoucit avec elle, mais quand même. J’avais parfois envie de le gifler…

J’ai adoré la plume de l’auteure, très juste, très drôle. J’ai lu ce bouquin plutôt rapidement. Pour une romance, elle n’est pas clichée ou mielleuse comme je déteste. On alterne entre le point de vue d’Angie et de Valentin, même si c’est plus souvent celui d’Angie.

En bref, des personnages touchants, un humour qui fait du bien et une romance décapante, même si j’ai eu un peu de mal avec Valentin. J’ai passé un très bon moment.

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

 

Je t’ai rêvé – Francesca Zappia

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De Francesca Zappia

Traduction : Fabienne Vidallet

Genre : YA / Jeunesse

Note : 17/20

Pages : lu en numérique

Quatrième de couverture :

Vous, les gens normaux, êtes tellement habitués à la réalité que vous n’envisagez pas qu’elle puisse être mise en doute. Et si vous n’étiez pas capables de faire la part des choses ? Jour après jour, elle se retrouve confrontée au même dilemme : le quotidien est-il réel ou modifié par son cerveau détraqué ? Dans l’incapacité de se fier à ses sens, à ses émotions ou même à ses souvenirs, mais armée d’une volonté farouche, Alex livre bataille contre sa schizophrénie. Grâce à son appareil photo, à une Boule Magique Numéro 8 et au soutien indéfectible de sa petite sœur, elle est bien décidée à rester saine d’esprit suffisamment longtemps pour aller à l’université. Plutôt optimiste quant au résultat, Alex croise la route de Miles, qu’elle était persuadée d’avoir imaginé de toutes pièces… Avant même qu’elle s’en rende compte, voilà que la jeune femme se fait des amis, va à des soirées, tombe amoureuse et goûte à tous les rites de passage de l’adolescence. Mais alors, comment faire la différence entre les tourments du passage à l’âge adulte et les affres de la maladie ? Tellement habituée à la folie, Alex n’est pas tout à fait prête à affronter la normalité. Jusqu’où peut-elle se faire confiance ? Et nous, jusqu’où pouvons-nous la croire ?

Avis : 

Ce livre me faisait envie depuis quelques temps. Le thème abordait piquait ma curiosité.

Alex est une lycéenne américaine avec la particularité d’être schizophrène et paranoïaque. Elle tente de discerner le vrai du faux grâce à son appareil photo. Elle est bien décidée à prendre sa vie en main et vivre malgré les difficultés.

J’ai beaucoup apprécié ma lecture. Il y avait tous les ingrédients pour que je l’aime, même si ce n’est pas un coup de coeur. Une histoire originale et une héroïne touchante.

Alex est une héroïne très attachante. Pour une fois, elle n’avait aucun côté négatif ou qui me déplaisait. Elle est courageuse, elle ose et elle n’a pas peur. J’ai beaucoup aimé suivre ses interrogations. On comprend vraiment ce qu’elle ressent à cause de sa schizophrénie, ses doutes et ses questionnements.

Ce thème n’est pas amené de façon cliché ou maladroite. Bien qu’il ne soit pas omniprésent, ça nous permet de comprendre ce que ressentent les personnes souffrant de ces troubles.

Comme d’habitude, j’ai eu un peu de mal avec les prénoms. Mais une fois bien ancrés j’ai pu apprécier leurs caractères.

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire au début, mais plus le récit avançait, et plus je me sentais proche d’Alex. Les dernières pages sont vraiment celles qui m’ont captivées. Même la fin est pas mal, alors que j’ai vraiment du mal avec les fins.

L’écriture m’a parfois paru un peu saccadée et j’ai eu un petit temps d’adaptation pour reprendre mon rythme de lecture habituel. Mais ça ne m’a pas empêché de passer un très bon moment.

En bref, un livre touchant. J’ai beaucoup aimé suivre Alex tout au long du livre. Le thème de la schizophrénie y est abordé avec justesse. 

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

Tout plutôt qu’être moi – Ned Vizzini

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De Ned Vizzini

Traduction : Fanny Ladd & Christel Gaillard-Paris

Genre : Drame / Jeunesse

Note : 17/20

Pages : 396.

Quatrième de couverture :

Durant l’une des séances chez son psy, Craig Gilner apprend qu’il existe une maladie mentale appelée le syndrome d’Ondine : ceux qui en souffrent oublient de respirer ; pour ne pas mourir asphyxiés, ils doivent se répéter sans cesse « respire, respire, respire ». La dépression, Graig va en faire l’expérience, c’est ce qui arrive quand on oublie de vivre.

Avis :

J’étais tombée sur des avis de ce livre et la quatrième de couverture m’intriguait (tout comme la couverture avec une matière très originale !).

Graig est un adolescent de 15 ans, qui est déprimé. Depuis qu’il a intégré une très prestigieuse école de New York rien ne va plus. Il peut rester dans son lit plusieurs heures sans être capable de bouger, manger est devenu un énorme problème, tout comme dormir d’ailleurs. En fait, vivre est devenu trop compliqué pour lui.

C’est le récit d’un adolescent qui tombe dans la déprime et ne sait plus quoi faire pour s’en sortir. Pourtant le livre n’est pas noir du tout, au contraire. On y trouve un certain second degré très plaisant.

On suit les questionnements de Graig. Et surtout on le comprend. C’est un personnage humain et très attachant. Plutôt mature pour son âge. Tout au long du livre on nous dépeint ses moindres pensées ce qui nous fait adhérer d’autant plus au personnage.

On comprend aussi sa famille, très présente pour lui mais qui se sent désemparée face à la situation. On voit bien qu’ils essaient de l’aider du mieux qu’ils peuvent mais ne savent pas du tout comment s’y prendre.

J’ai trouvé ce livre très touchant, aussi bien par les personnages que par l’histoire elle-même. L’écriture de l’auteur est très juste. Ce côté humain et bienveillant tout en émotions est vraiment ce qui ressort dans ce roman. La fin est comme le reste du livre : émouvante.

En bref, c’est un roman que j’ai apprécié. Le sujet abordé est très difficile pourtant l’histoire est émouvante et humaine.

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

Les chiens – Allan Stratton

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D’Allan Stratton

Traduction : Jacqueline Odin

Genre : Jeunesse / Thriller

Note : 17/20

Pages : 316.

Quatrième de couverture :

Cameron devait être à l’abri pour de bon, dans cette vieille ferme paumée au milieu de nulle part. Son père ne les dénicherait jamais dans un coin pareil, avait dit sa mère, N’empêche, dès le premier jour, Cameron sent bien que quelqu’un est déjà là. Invisible, mais il le sent. Il l’entend même. Quels secrets va-t-il découvrir dans cette baraque ?

Avis : 

Un roman acheté un peu par hasard dans La Fnac. Un résumé très court et un titre mystérieux : je me suis laissée tenter.

Cameron et sa mère sont en fuite à cause de l’ex-mari violent de cette dernière. Ils sont contraints de déménager dans une ferme isolée. Cameron est alors persuadé d’entendre le fantôme d’un jeune garçon qui a eu un père violent, lui aussi. Il va tenter de savoir qui est ce garçon tout en essayant de démêler le vrai du faux dans sa propre famille.

Ce livre est vraiment déroutant. Tout au long de l’histoire je me suis interrogée : qu’est ce qui est  vrai ? Qu’est ce qui est faux ? Est-ce l’imagination de Cameron ou la réalité ?

Je me suis attachée à ce personnage. Il a de la suite dans les idées. Même si tout est contre lui, il s’accrochera à ce qu’il croit juste pour lui. On se sent proche de lui et on a envie de le soutenir. Je trouve qu’il nous communique une grande empathie.

Sa mère m’a d’abord apparue comme une femme totalement dépassée par sa paranoïa. Puis, peu à peu, on comprend son comportement et ses inquiétudes.

J’ai plutôt apprécié ma lecture. L’écriture est fluide, si bien que j’ai lu ce livre en une journée. L’ambiance est incroyable. La tension est maintenue du début à la fin.

En bref, une lecture happante qui brouille les frontières entre réel et imaginaire.

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

Le Roi des Fauves – Aurélie Wellenstein

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De Aurélie Wellenstein

Genre : Fantasy

Note : 17/20

Pages : 283.

Quatrième de couverture :

Poussés par une famine sans précédent, trois amis, Kaya, Ivar et Oswald, prennent le risque de braconner sur les terres de leur seigneur, mais son fils les surprend. Au terme d’une lutte acharnée, ils laissent le noble pour mort. Capturés et jugés pour tentative de meurtre, les trois amis sont condamnés à ingérer un parasite qui va les transformer en « berserkirs ». Au bout de sept jours de lente métamorphose, ils seront devenus des hommes-bêtes, et leur raison s’abîmera dans une rage inextinguible. Le temps de cette transformation, ils sont enfermés dans Hadarfell, un ancien royaume abandonné, dont le passé et l’histoire ont été engloutis par le temps…

Avis :

Déjà parlons de cette couverture : je la trouve superbe. Bien sûr ce n’est pas sur ça qu’est basé mon avis mais je tenais à le dire quand même 😉

J’étais très tentée de découvrir cette histoire qui sort de ce qu’on a l’habitude de lire. On suit l’histoire d’Ivar, jeune forgeron, et ses deux meilleurs amis : Oswald et Kaya. Leur village est touché par la famine. Ils vont  braconner sur la terre d’un noble pour tenter de survivre. Ils vont alors être accusés de meurtre et un sort pire que la mort leur est réservé : ils vont se transformer en homme-bêtes, appelés Bersekir, à cause d’un parasite qu’on leur a fait ingérer. Ils ont sept jours avant de sombrer dans la folie.

J’ai adoré plonger dans la mythologie nordique. L’écriture d’Aurélie Wellenstein m’a totalement immergée dans son monde.

On se demande où elle veut nous emmener et on tourne les pages très rapidement pour découvrir ce que réserve le sort à nos trois amis. L’histoire est plutôt noire et sanglante mais j’ai beaucoup aimé. Je ne pense pas que ce soit au goût de tous et je ne le recommanderais pas aux âmes sensibles.

Les personnages ont vraiment des caractères très différents, qui se voit de plus en plus au court du roman. Ils ont tous un côté attachant et un côté détestable.

Le seul petit bémol de cette lecture est que la quatrième de couverture révèle pas mal de l’histoire. Pendant la première partie du livre on sait à peu près ce qu’il va se passer ce qui est un peu dommage, j’aime être surprise. Mais le reste du roman est vraiment top, ce qui rattrape ce début.

En bref, une super lecture avec une histoire originale et sombre. Une belle plume qui nous transporte dans la mythologie nordique.

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

Phobos, tome 2 – Victor Dixen

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De Victor Dixen

Genre : Science-fiction

Note : 17/20

Pages : 496.

◊ ATTENTION LA SUITE PEUT VOUS SPOILER SI VOUS N’AVEZ PAS LU LE PREMIER TOME ◊

Quatrième de couverture :

ILS CROYAIENT MAITRISER LEUR DESTIN.

Ils sont les douze pionniers du programme Genesis.
Ils pensaient avoir tiré un trait sur leurs vies d’avant, pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées.
En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.

ELLE CROYAIT MAITRISER SES SENTIMENTS

Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l’amour.
Elle pensait pouvoir ouvrir son cœur sans danger.
En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.

MEME SI LES SOUVENIRS TOURNENT AU SUPPLICE,
IL EST TROP TARD POUR OUBLIER.

Avis : 

Après la lecture du premier tome, qui nous laisse dans un suspens juste insoutenable, j’ai décidé de me plonger tout de suite dans le tome 2, pour rester dans cet univers qu’est Phobos.

L’histoire évolue et on est vraiment happés par la tension qui règne tout au long du roman. La plume de Victor Dixen est vraiment prenante. On se laisse guider et emporter.

L’action n’est pas toujours présente et il y a quelques passages longs. Mais mon addiction au récit était plus forte que tout et me poussait à continuer pour savoir quelle tournure allait prendre les événements. J’aime aussi la façon dont sont coupés les différents points de vus : sur mars, sur Terre avec Andrew, dans le studio de Serena ou sur la chaîne Genesis.

Les personnages sont vraiment attachants et leurs caractères se dessinent encore plus dans ce second volet de la saga. J’aime vraiment les voir évoluer tout au long du livre.

Et encore une fois, cette fin ! L’auteur est juste un tortionnaire je pense… On nous laisse comme ça, en plein milieu d’un suspens insurmontable. Avec l’envie de se plonger dans le tome 3, qui n’est même encore sorti à l’heure qu’il est !

En bref, cette lecture a été un plaisir pour moi, malgré quelques longueurs. J’adore l’ambiance et la tension du roman. Je suis impatiente de lire le troisième tome de cette saga et savoir comment tout se termine.

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

Phobos – Victor Dixen

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De Victor Dixen

Genre : Science-fiction

Note : 17/20

Pages : lu en format numérique.

Quatrième de couverture :

Six prétendantes d’un côté. Six prétendants de l’autre. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer. Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars. Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour. Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.

Avis :

Le livre faisant pas mal de bruit en ce moment, je n’ai pu résister à le lire. Surtout que je ne me souvenais plus trop de quoi il en retournait en le commençant.

Et j’ai été agréablement surprise ! Douze adolescents lancés dans l’espace pour rejoindre Mars et y habiter, le tout filmé pour en faire une télé-réalité. Une histoire très originale qui m’a vraiment plu.

Notre héroïne : Léonor, s’inscrit au programme de son propre gré. J’ai bien aimé son personnage sans non plus l’adoré. Elle est lancée dans l’espace avec six autres filles. Des personnages auxquelles je ne me suis pas trop accrochée. Dans l’autre compartiment, les six garçons. Des caractères que j’ai un peu plus apprécié que les filles.

L’histoire est plutôt bien construite, le suspens monte crescendo et nous donne envie de toujours lire un chapitre de plus. L’originalité du livre m’a vraiment fait aimer cette lecture. On dénonce subtilement ces télé-réalités qui vont toujours plus loin.

On alterne entre la vision de Léonor et les personnages qui ne sont pas dans le vaisseau. Une écriture qui nous donne tous les points de vues (ou presque) ce qui est d’autant plus agréable.

Et cette fin ! On nous donne vraiment l’eau à la bouche. Elle nous donne vraiment envie de savoir la suite.

En bref, une histoire bien ficelée, une intrigue plus que réussie avec un univers original la recette d’un roman que j’ai adoré 🙂

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

 

Là où tombent les anges – Charlotte Bousquet

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De Charlotte Bousquet

Genre : Historique

Note : 17/20

Pages : 395.

Quatrième de couverture :

Solange, dix-sept ans, court les bals parisiens en compagnie de Clémence et Lili. Naïve, la tête pleine de rêve, elle se laisse séduire par Robert Maximilien et accepte de l’épouser. Mais son prince est un tyran jaloux, qui ne la sort que pour l’exhiber lors de dîners mondains. Coincée entre Robert et Emma, sa vieille tante aigrie, Solange étouffe à petit feu. Heureusement Lili la délurée et la douce Clémence sont là pour la soutenir. Quand la première guerre mondiale éclate, Robert est envoyé sur le front. C’est l’occasion pour Solange de s’affranchir de la domination de son mari et de commencer enfin à vivre, dans une ville où les femmes s’organisent peu à peu sans les hommes…

 

Avis :

Un livre qui m’a avant tout attirée par son titre et sa couverture. C’est le premier livre historique que je lis, et pas n’importe lequel. Il m’a vraiment marqué et bouleversé.

On suit le destin de trois femmes : Solange, Lili et Clémence à l’époque de la Première Guerre Mondiale. Une période que je ne connaissais pas plus que ce que l’on m’a appris pendant les cours d’histoire à l’école. Et j’ai juste adoré re-découvrir cette période à travers ce livre. On y parle de ce qui se passe en ville pendant que les hommes sont au front. Une version féministe, que l’on entend très peu : l’angoisse, la vie qui devient très chère, le travail des femmes, l’attente des nouvelles du front, les débuts du féminisme.

Le personnage principal, Solange, m’a prise au dépourvue. Elle m’a parue fragile et soumise au début ce qui m’énervait. Mais ce personnage évolue tout au long du livre, à mon plus grand étonnement. Et j’ai fini par me prendre d’affection pour cette femme. Elle vit avec son mari, la tante de celui-ci Emma et la bonne Henriette. On ne peut faire autrement que de haïr de plus en plus son mari et d’apprécier de plus en plus la vieille tante Emma.

Lili, la meilleure amie de Solange, m’a fait rire. Elle fait tout ce qui lui plait. Elle est indépendante et forte. J’ai beaucoup aimé ce personnage.

Et enfin Clémence, qui me fait penser à une petite soeur pour qui on a beaucoup d’affection et qu’on veut protéger. Elle est folle de son Pierre parti combattre. Leur histoire d’amour, apporte une certaine légèreté au roman.

Tous les personnages sont attachants avec leur caractère propre, même les personnages secondaires.

Ce roman, qui mêle journal intime, lettres échangées et récit ne laisse pas indifférent. Il aborde des sujets tabous tel que la violence conjugale. Ce roman dépeint la vérité d’une époque difficile avec une plume plus qu’agréable. J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire au début, mais qui m’a embarqué par la suite.

En bref un livre qui m’a touché et que je ne peux que conseiller.

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++