Like a love story
Abdi Nazemian
Traduction : Georges Content
Edition : Page Turners
Genre : Contemporain
Pages : 363.
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Like a love story
Abdi Nazemian
Traduction : Georges Content
Edition : Page Turners
Genre : Contemporain
Pages : 363.
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Si loin, si proches
Françoise Bourdin
Collection / Maison d’édition : Belfond
Genre : Contemporain
Pages : 330.
Quatrième de couverture :
Lorenzo Delmonte consacre tout son temps au grand parc animalier qu’il a fondé dans le Jura. Quand un ancien camarade d’études lui propose de venir passer un mois dans la réserve de Samburu, au Kenya, Lorenzo voit là une occasion inespérée d’observer la faune sauvage dans son habitat naturel. Pour la première fois, il accepte de s’absenter et de confier la responsabilité du parc à son équipe, sous la direction de Julia, sa meilleure vétérinaire.
Alors que ce grand voyage lui fait découvrir une nouvelle facette de son métier et confirme son engagement pour la protection des espèces menacées, ses sentiments pour la belle Julia s’imposent à lui. Loin des yeux, loin du cœur ? Bien au contraire : séparés par des milliers de kilomètres, ces deux êtres n’ont jamais été aussi proches…
Avis :
Merci à NetGalley et Belfond pour l’envoi de cet ebook. Petite sortie de mes habitudes : je ne connaissais pas cette maison d’édition, ni cette autrice. Uniquement attirée par la couverture, je suis une éternelle superficielle. Mais c’était des girafes aussi, comment résister ?
J’ai eu très peur au début car l’intrigue se concentre sur un parc zoologique dans le Jura, autrement dit un zoo. J’ai une vision assez négative de ce genre de lieu en général. Mais ici on insiste bien sur la préservation des animaux et sur le bien-être animal. Ca m’allait bien d’axer sur ça.
Pour les amoureux des animaux, le cadre du livre va vous ravir. On nous plonge au coeur de la vie des vétérinaires et des soigneurs. Au programme : grands félins, girafes, éléphants et autres bestioles exotiques. J’étais plus que ravie, comme vous pouvez l’imaginer.
En revanche pour l’intrigue en tant que telle j’ai moins accroché. Le style est très descriptif. C’est un bon moment d’évasion, mais ce n’est pas le genre de lecture qui marque pendant longtemps. Une petite parenthèse légère et mignonne, sans être particulièrement marquante.
En bref, si vous avez envie de plonger au coeur de la vie d’un vétérinaire pour animaux sauvages, sur fond de romance, vous allez sûrement passer un bon moment.
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Toute façon vous me parlez animaux, moi j’aime
PS : Tu me manques
Brigid Kemmerer
Traduction : Alice Delarbre
Edition : Hachette
Genre : Contemporain / Romance
Pages : 432.
Quatrième de couverture :
Juliet a toujours écrit à sa mère. Depuis sa mort soudaine, cette habitude est pour elle comme une bouée de sauvetage. Même si les courriers de Juliet restent sans réponse, elle continue de les déposer sur sa tombe chaque semaine.
Declan n’aurait jamais cru qu’une lettre pourrait changer sa vie. Pourtant, celle qu’il trouve au cimetière, où il fait des travaux d’intérêt général après le lycée, le touche profondément… Et il ne peut s’empêcher d’y ajouter deux mots.
Commence alors une correspondance inattendue entre Le Crépuscule et La Fille du Cimetière, deux étrangers que tout oppose. Ce qu’ils ignorent, c’est que leurs routes se sont déjà croisées…
Avis :
J’ai reçu ce livre en cadeau alors qu’il me faisait très envie dans ma wishlist ! Il n’est donc pas resté très longtemps dans ma PAL.
Je ne connaissais pas vraiment le pitch de départ hormis que c’était un contemporain touchant, qui impliquait des échanges épistolaires. J’ai fait confiance aux nombreux excellents avis que recevait ce livre.
Les personnages sont vraiment émouvants. Leur histoire, leur vécu mais surtout les relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres sont criants de vérité. J’ai adoré le réalisme que leur a donné l’auteure.
J’ai dévoré le roman en à peine deux jours. Les pages défilaient toutes seules et je n’avais aucune envie de reposer le bouquin. Les petites touches d’humour étaient géniales et bien placées.
Le seul petit bémol, qui reste léger parce que j’ai adoré ma lecture, c’est que la conclusion de l’histoire est assez facile et cliché. Mais elle fait du bien au moral. À lire si vous aimez les histoires avec une jolie touche de fin.
En bref, une excellente lecture qui nous parle de deuil, de culpabilité et d’histoires de familles avec une douce romance. J’ai été touchée par les personnages et la traduction de la plume de l’auteure.
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Une fille facile
Louise O’Neill
Traduction : Nathalie Guillaume
Edition : Stéphane Marsan
Genre : Contemporain
Pages : 279.
◊ ATTENTION ◊
Ce livre contient des scènes potentiellement choquantes et violentes pour les personnes sensibles par rapport au thème du viol. Ne le lisez pas si vous y êtes sensibles.
Quatrième de couverture :
« Quand tu prononces un mot comme celui-ci, tu ne peux plus faire marche arrière. Fais comme s’il ne s’était rien passé. C’est plus simple comme ça. Plus simple pour toi. »
Emma a dix-huit ans, c’est la plus jolie fille du lycée. En plus d’être belle, elle est pleine d’espoir en l’avenir. Cette nuit-là, il y a une fête, et tous les regards sont braqués sur elle.
Le lendemain matin, ses parents la retrouvent inanimée devant la maison. Elle ne se souvient de rien. Tous les autres sont au courant. Les photographies prises au cours de la soirée circulent sur les réseaux sociaux, dévoilant en détail ce qu’Emma a subi. Les réactions haineuses ne se font pas attendre ; les gens refusent parfois de voir ce qu’ils ont sous les yeux. La vie d’Emma est brisée ? Certains diront qu’elle l’a bien cherché.
Avis :
Merci à Netgalley et aux éditions Stéphane Marsan pour l’envoi de cet ebook. J’avais énormément entendu parler de ce livre en VO et lorsque j’ai vu qu’il était disponible en français je me suis précipitée dessus.
J’ai déjà lu sur des sujets difficiles mais ce roman est particulièrement éprouvant. J’avais l’impression de devoir traverser des barbelés. Autant vous dire que c’était plaisant, *ironie bonjour*.
On fonctionne sur un mécanisme assez malin de la part de l’auteure : on nous dépeint le caractère d’Emma et ses comportements dans toute la première partie du roman. La parfaite petite peste gâtée pourrie qui se la pète. Le genre de fille qui est jalousée et critiquée et qui se comporte comme une vraie garce.
Mais c’est là où ça devient intéressant puisque c’est cette fille qui va subir un drame. En aucun cas son comportement ne doit justifier l’horreur qu’elle va traverser. Pendant tout le roman j’étais terriblement outrée par les personnages autour d’elle, par toute cette haine.
L’auteure arrive à nous plonger au cœur de cette descente aux enfers et je me suis sentie vraiment mal pendant ma lecture. Elle arrive à traiter de beaucoup de sujets récurrents autour des agressions sexuelles. La note de fin confirme ce sentiment et il est important que ce message passe à plus grande échelle. CE N’EST JAMAIS DE LA FAUTE DE LA VICTIME. Pourtant il y a quelques points négatifs qui m’ont dérangée dans son roman.
L’intrigue est longue à se mettre en place, le début est brouillon et on s’emmêle facilement les pinceaux entre tous les personnages évoqués. La fin est lente et beaucoup trop ouverte pour moi. J’ai un goût d’inachevé, comme si on avait voulu la bâcler et ne pas conclure cette histoire.
Et en même temps j’étais immergée dans l’histoire et je me sentais révolté par les propos que tenaient les personnages. Cette fille subit un événement terriblement choquant et elle n’a personne (ou presque) autour d’elle. Pire, ses proches vont l’enfoncer. J’avais une boule au ventre rien que de lire cette histoire.
En bref, je suis un peu en demi teinte. J’en attendais beaucoup et quelque part je me dis qu’il faut des livres qui bousculent les mentalités comme ça. Mais je trouve que le roman a des failles et notamment cette fin beaucoup trop ouverte qui n’apporte finalement pas de morale ni de réelle conclusion.
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Quand lire ce roman m’a donné envie de tout casser :
L’été de mes treize défis
Morgan Matson
Traduction : Anne Delcourt
Collection / Maison d’édition : Page Turners
Genre : Contemporain / Young Adult
Pages : 432.
Quatrième de couverture :
Sloane est l’amie idéale, celle qui a sorti Emily de sa coquille et a rendu sa vie vraiment intéressante. Mais juste avant ce qui devait être le meilleur été de leur vie, Sloane disparaît. Tout ce qu’elle laisse derrière elle est une to-do list.
Sur cette liste, treize tâches imaginées par Sloane. Des choses qu’Emily ne ferait jamais en temps normal. Mais elle est prête à tout, si cela lui permet de retrouver sa meilleure amie.
Cueillir des pommes la nuit ? OK, assez facile.
Danser jusqu’à l’aube ? Bien sûr. Pourquoi pas ?
Embrasser un étranger ? Euh…
Se baigner nue ? Attendez… quoi ?
Avis :
Merci aux éditions Page Turners pour l’envoi de ce roman. Parfait pour l’été ou le début de la saison estivale, j’étais très heureuse d’apprendre la traduction de ce livre. Pour ceux qui se demandent, je vous mets la couverture VO qu’on a pu voir passer un peu sur les réseaux. D’ailleurs je dois dire que je préfère cette couverture VO, qui fait moins « enfantine ».
J’ai aimé suivre l’été d’Emily. Après le départ de sa meilleure amie Sloane, avec qui elle faisait absolument tout, elle va devoir improviser. Tout ses plans pour les deux mois à venir se voient chamboulés. Je vous avoue avoir eu du mal avec le comportement d’Emily au début.
Mais les personnages vont évoluer et on va suivre cette transformation, que j’ai beaucoup aimé. On aborde des sujets que j’ai encore peu vu en littérature Young Adult et c’est agréable. Etre toujours dans l’ombre de quelqu’un et n’être toujours considérée que comme « l’amie de ». Que se passe t-il quand cette amie disparaît ? J’ai aimé la façon dont l’auteure a amené les choses.
En bref, malgré quelques petites longueurs ce roman est pétillant et plein de vie. Je le conseille si vous aimez les romans qui se calent pile avec la saison et qui sont des tranches de vies « feel good » !
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La lecture parfaite sous le soleil :
Ceci est mon coeur
Louisiane C. Dor
Collection / Maison d’édition : Robert Laffont
Genre : Contemporaine / Romance
Pages : 112.
Quatrième de couverture :
» On dit que la passion, ça passe. Les chanteurs le disent, les écrivains le disent – « Ça partira comme c’est venu’ –, mais ça ne part pas. Parfois ça s’atténue mais ça me reprend de plus belle, ça empire et ça s’empare de moi. »
Coucher avec un moins-que-rien, quitter par peur d’être quitté, tomber amoureux de quelqu’un à qui l’on n’a jamais parlé… À travers des personnages tous plus désorientés les uns que les autres, Louisiane C. Dor propose onze manières de se briser volontairement le coeur.
Avis :
Sortie totale de zone de confort, merci à Netgalley et Robert Laffont pour l’envoi de cet ebook. J’ai totalement été appelée par le titre et la quatrième de couverture de ce livre. Je ne l’ai vu nulle part, je n’en avais jamais entendu parler, bref saut dans l’inconnu !
J’adore les nouvelles et les livres courts. J’en lis peu souvent mais c’est un plaisir de retrouver ce format. Alors certes on n’a moins le temps de s’attacher à des personnages mais je trouve que l’auteure arrive à brosser un rapide portrait des personnages de ses histoires, on arrive à bien les cerner.
Je n’ai pas été aussi touchée que je pensais l’être. C’est aussi le jeu des nouvelles, certaines histoires m’ont plus marqué que les autres. Ce le genre de livre parfait pour un après-midi où l’on a envie de lire d’une traite.
En revanche je dois dire que je suis tombée amoureuse de la plume de l’auteure. C’est le genre de plume qui, dès les premières pages, me font cet effet coup de foudre. Il y a un certain rythme, une certaine poésie que j’adore.
En bref, un livre qui m’a fait sortir de ma zone de confort et que j’ai bien apprécié. Enorme plus pour la plume de l’auteure !
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Quand j’adore l’écriture d’un.e auteur.e
Stupeur et tremblements
Amélie Nothomb
Genre : Autobiographique / Contemporain
Pages : 186.
Quatrième de couverture :
Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l’implacable rigueur de l’autorité d’entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D’erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu’au rang de surveillante des toilettes, celui de l’humiliation dernière.
Avis :
Je n’avais jamais lu de livre écrit par cette auteure mythique et lors d’une escapade parisienne dans la librairie Boulinier, je suis tombée sur ce livre pour 1€50 seulement ! Ma marraine m’a alors acheté ce livre pour corriger l’erreur de n’avoir jamais lu d’Amélie Nothomb. Elle m’a également acheté d’autres « classiques » que je me dois de lire, selon ses dires. Mais vous en découvrirez plus prochainement.
Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, mais ce livre étant vraiment court, au pire, ce n’était pas grave. Il s’est avéré que je l’ai lu presque d’une traite.
J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteure. Un style allant droit au but et efficace, comme j’aime ! La pointe d’humour dans cette expérience catastrophique apporte une touche d’absurde plutôt comique.
Pourtant l’intrigue en elle-même n’est pas des plus passionnantes. On reste beaucoup dans le contemplatif de ce bout de vie de l’auteure. Je me suis laissée porter par la plume, sans éprouvé un intérêt incroyable pour l’histoire. J’avais surtout l’impression d’être replongée dans mes années lycée, avec les lectures imposées.
En bref, ce n’était pas une lecture particulièrement marquante. Je retenterai probablement de lire un autre livre d’Amélie Nothomb puisque la plume m’a bien plue !
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Intrigue : +++++
Personnages : +++++
Ecriture : +++++
Dieu me déteste
Hollis Seamons
Traduction : Marie de Premonville
Genre : Contemporain
Pages : 276.
Quatrième de couverture :
New York, hôpital Hilltop. Richard Casey aura bientôt 18 ans. Comme tous les adolescents, il voudrait faire la fête, draguer, s’envoyer en l’air, tomber amoureux… La différence, c’est que Richard sait qu’il ne fêtera jamais ses 19 ans. Il est un peu plus pressé que les autres et, pour vivre fort, il lui faut déjouer les pièges de tous ceux qui préféreraient le voir vivre un peu plus longtemps. Heureusement, Richard a de la ressource, du courage et un solide sens de l’humour. Alors il va ruer dans les brancards. Et si Dieu le déteste, il est prêt à rendre coup pour coup.
Avis :
Après avoir lu « Tout plutôt qu’être moi » de Ned Vizzini de la même collection j’avais très envie de lire d’autres livres de cette collection. En plus leur couvertures sont géniales. J’ai donc choisi ce livre surtout pour le titre que je trouve super drôle, oui j’ai un humour particulier ahah.
J’ai tellement aimé l’écriture que c’est la principale chose qui m’a fait adoré ce roman. L’auteure a ce je ne sais quoi, que je ne peux pas expliquer, mais que j’ai vraiment aimé. Il y a parfois ces auteurs qui vous surprennent juste grâce à une plume efficace.
Même si, normalement, ce genre de rythme me gêne beaucoup, ici j’ai été séduite. Beaucoup de descriptions et peu de dialogues, c’est d’habitude un cocktail dont je ne raffole pas. Avec cette lecture c’était fluide et agréable.
Il y avait tout de même quelques petits défauts qui font que ce n’est pas un coup de coeur.
Premièrement le personnage principal est attachant mais il a parfois des réactions trop différentes. Tantôt réfléchis, tantôt gamin, j’avais un peu du mal à suivre son raisonnement.
Et cette fin ! J’étais tellement frustrée. Il n’y a pas de réelle fin je trouve, c’est beaucoup trop ouvert. C’est souvent mon problème, surtout avec les one shot, ces fins ouvertes que je déteste.
En bref, une lecture que j’aurais adoré surtout grâce à cette magnifique plume de l’auteure malgré quelques défauts.
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Intrigue : +++++
Personnages : +++++
Ecriture : +++++
A la place du coeur, saison I
Arnaud Cathrine
Genre : Contemporaine / YA
Pages : 252.
Quatrième de couverture :
Six jours dans la vie de Caumes qui vit son premier amour.
Six jours de janvier 2015 où la France bascule dans l’effroi.
Pour un résumé un peu plus précis, surlignes le passage ci-dessous :
Ce soir, Caumes a 17 ans et attend le déluge. Il ne sait qu’une chose : à la fin de l’année, il quittera sa ville natale pour rejoindre son frère aîné à Paris. Paris, la ville rêvée. Ce soir, Caumes a 17 ans et attend aussi le miracle qui, à son grand étonnement, survient : Esther – sujet de tous ses fantasmes – se décide enfin à lui adresser plus de trois mots, à le regarder droit dans les yeux et à laisser deviner un « plus si affinités »…
Avis :
Un livre que la collection R avait bien vendu, quasiment omniprésent sur les réseaux sociaux j’avais, du coup, très envie de le lire. Surtout que ce livre parle d’un sujet très sensible : les attentats de Paris survenus début 2015.
On a tous été touchés de près ou de loin par les horreurs dont la France a été victime. J’étais très curieuse de savoir comment cela était retranscrits dans un livre YA. Cet exercice n’a pas du être facile pour l’auteur non plus, du coup, même si mon avis est assez dur, je respecte totalement le travail de l’auteur.
Mais voilà, j’ai eu du mal avec le style d’écriture de l’auteur. Parfois la mayonnaise ne prend pas, et ça a clairement été le cas ici. Je l’ai trouvé assez cru et maladroit parfois. J’ai eu du mal avec quelques passages, même si je comprends ce qu’il a voulu faire.
Le personnage de Caume est très difficile à cerner. Tantôt mature, tantôt très gamin, j’ai eu du mal. Les autres personnages aussi sont assez difficiles. La seule que j’ai réussi à apprécier c’est Esther.
L’histoire se lit très facilement et rapidement. Mais j’ai peiné avec l’intrigue en elle-même. Il n’y a que la toute fin qui a su me toucher réellement. Les sujets importants sont survolés et d’autres passages sont trop caricaturaux.
En bref, un avis assez difficile à écrire, je vous l’avoue. Ce livre traite d’un sujet très sensible pourtant j’avoue avoir été un petit peu déçue, même si je comprends l’intention de l’auteur. Malgré tout je reste persuadée qu’il faut écrire et dénoncer les horreurs qui ne cessent de toucher le monde au quotidien.
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Une lecture commune avec BookFrench, retrouvez son avis ici !
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Intrigue : +++++
Personnages : +++++
Ecriture : +++++
Le soleil est pour toi
Jandy Nelson
Traduction : Nathalie Peronny
Genre : Contemporaine / YA
Pages : lu au format numérique
Quatrième de couverture :
Noah et Jude vivent en Californie. Les jumeaux sont très proches bien que différents : Noah, le solitaire, dessine à longueur de temps et Jude, l’effrontée, est passionnée par la sculpture. Mais les premiers troubles de l’amour et du désir bouleversent leur relation et leurs chemins se séparent.
Avis :
Après tous les éloges que j’ai entendu sur ce livre j’avais moi aussi envie de le découvrir. Pourtant il ne m’a pas autant touché que les autres lecteurs.
Les chapitres sont alternés entre la vision de Jude et de Noah. Mais les deux visions sont aussi séparées par le temps. Je m’explique : quand on a la vision de Noah, c’est quand les jumeaux ont 13 ans, mais quand on a la vision de Jude ils ont 16 ans. On va donc essayer de comprendre ce qu’il s’est passé dans ce laps de temps puisque beaucoup de choses ont changées.
Ce livre aborde beaucoup, beaucoup de thèmes et c’est sa force. Entre amitiés, rivalités, conflits familial, amours, art, on a autant de sujets abordés. Pourtant je n’ai pas été aussi touchée que je pensais l’être. Certaines choses sont trop redondantes dans les romans Young Adult, surtout les histoires d’amour. Comme si les personnages principaux étaient obligés de tomber fous amoureux d’une personne. Je n’aime pas trop quand les histoires d’amour prennent trop de place par rapport à l’intrigue de base.
La plume de l’auteur est vraiment particulière et je suis curieuse de lire d’autres livres. Même si l’intrigue ne m’a pas passionné j’ai passé un bon moment. En revanche je trouvais les chapitres un peu long. Du coup j’avais un petit temps d’adaptation à chaque chapitre pour me souvenir d’où on en était.
En bref, j’ai passé un bon moment avec ce livre même si je pensais être plus touchée que cela. Gros plus pour l’écriture qui me donne envie de découvrir plus de livres de cette auteure.
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Intrigue : +++++
Personnages : +++++
Ecriture : +++++