Avant toi – Jojo Moyes

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De Jojo Moyes 

Traduction : Frédéric Le Berre

Genre : Romance

Pages : lu au format numérique

Note excellente lecture

Quatrième de couverture :

Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c’est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l’Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.

Avis :

La sortie au cinéma étant imminente pour « Avant toi », j’ai voulu le lire avant d’être spoilée par les bandes-annonces. Oui, j’ai horreur de regarder les bandes-annonces avant un film, je trouve qu’elles en dévoilent toujours trop. Ayant ce livre depuis quelques temps dans ma e-PAL, il était grand temps que je me lance. Surtout après avoir lu tous les éloges à propos de ce bouquin.

Louisa a une petite vie bien rangée. A 26 ans elle vit chez ses parents, dans sa ville natale, où elle exerce le métier de serveuse. Mais le jour où le petit bar où elle travaille ferme ses portes, elle va devoir trouver un nouveau travail pour pouvoir continuer à aider des parents. Elle se retrouve donc à devoir tenir compagnie à un homme tétraplégique, qui a perdu le gout de vivre. Louisa va tout faire pour lui remonter le moral.

J’aime beaucoup ce genre de livres avec des sujets sensibles. Mais le fait qu’ici, le livre soit catégorisé « romance » ça me faisait très peur. Je ne voulais pas tomber dans le cliché de l’aide soignante qui débarque dans la vie du handicapé déprimé, puis ils tombent éperdument amoureux l’un de l’autre et vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Je n’aime pas du tout ce genre d’histoires.

Mais heureusement pour moi ce n’est pas du tout le cas ici. Presque jusqu’à la fin du livre je me suis demandée si c’était vraiment de la romance dont il était question. Le sujet tourne sensiblement autour du handicap et du droit à la fin de vie. J’ai beaucoup aimé la façon dont c’est traité. Rien n’est toujours tout blanc ou tout noir.

Je me suis très vite laissée happée par l’histoire. J’avais toujours envie d’en savoir plus et de suivre Louisa dans son nouveau travail avec Will. Même si au début les personnages me paraissaient un peu surfaits, je me suis vite laissée aller et j’ai pu vraiment apprécier ma lecture.

Et pour une fois je peux dire que j’ai aimé la fin ! Oui parce que d’habitude, je trouve toujours un truc à redire. Mais là, j’ai beaucoup aimé et je n’aurai pas voulu autre chose.

En bref, j’ai passé un très bon moment avec ce livre, qui n’est pas passé loin du coup de coeur. Et j’ai hâte de découvrir l’adaptation au cinéma ^^

Ps : Je n’ai toujours pas versé ma petite larme. Je ne sais pas si un jour un livre arrivera cet exploit. 

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

Beautiful Disaster – Jamie McGuire

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Jamie McGuire

Traduction : Agnès Girard

Genre : Romance / Contemporaine

Pages : 443.

Note excellente lecture

Quatrième de couverture :

Travis Maddox est sexy, bâti comme un dieu et couvert de tatouages. Il participe à des combats clandestins la nuit et drague tout ce qui bouge le reste du temps. Exactement le genre de mec qu’Abby doit éviter si elle veut réussir à démarrer une nouvelle vie. Mais Travis insiste et lui propose un pari. Si elle gagne, il renonce au sexe pendant un mois. Si elle perd, elle s’installe chez lui pendant un mois. Ce qu’il ignore, c’est qu’il a affaire à bien plus joueur que lui…

Une fois toutes les cartes abattues, la catastrophe annoncée se muera-t-elle en amour passionné ?

Avis :

Une lecture commune avec la super The Dreamy Lionness ! Grâce à elle j’ai enfin sorti ce livre de ma PAL, qui y traînait depuis l’été dernier quand même… J’avais acheté ce roman sur un coup de tête sachant que ce n’est pas forcément mon genre de prédilection.

J’ai beaucoup, beaucoup aimé ma lecture. Dès les premières pages j’ai été happée par l’histoire. J’avais quelques a priori à cause de la romance. J’avais peur que ce soit un peu « facile » et cliché. Et puis finalement je me suis laissée prendre au jeu et j’ai énormément aimé l’histoire d’amour entre Travis et Abby. J’ai été la première surprise…

Bien qu’au début les personnages apparaissent comme un peu cliché, plus on en apprend sur eux, plus ils sont complexes. Même les personnages secondaires sont attachants. Le couple de Shepley et America, la meilleure amie d’Abby, est très mignon.

Le seul petit point qui m’a empêchée d’avoir un coup de coeur c’est que les événements me paraissent un peu incroyables. C’est à dire qu’il se passe toujours des choses très extravagantes, qui ne rend pas forcément très plausible l’histoire dans la réalité. Même si j’ai beaucoup aimé l’histoire, il m’a manqué ce côté un peu réel des choses.

L’écriture est extrêmement addictive et terriblement efficace. J’étais très touchée par le couple et j’étais émue par toutes les épreuves qu’ils devaient affronter.

En bref, malgré une histoire un peu extraordinaire, je me suis beaucoup attachée aux personnages et j’ai dévoré ce roman avec plaisir !

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

Le Joyau – Amy Ewing

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De Amy Ewing

Traduction : Cécile Ardilly

Genre : Jeunesse / Dystopie

Note : 18/20

Pages : lu en format numérique

Quatrième de couverture :

Qui dit Joyau dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n’importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant d’être formée dans l’optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l’opulence et le luxe, c’est la descendance…
Achetée par la Duchesse du Lac lors de l’Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie par une gifle. Désormais connue sous l’appellation #197, elle va rapidement découvrir la brutale réalité qui sous-tend l’étincelante façade du Joyau : cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté.
Violet doit accepter ce sinistre quotidien… et tâcher de rester en vie. Mais c’est alors que naît une romance interdite entre elle et un séduisant jeune homme, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Bien que la présence de ce dernier vienne illuminer le sombre quotidien de Violet au coeur du Joyau, les conséquences de leur relation illicite vont dépasser ce qu’ils redoutaient…
Avis :
Pour changer d’habitude et me laisser surprendre j’ai tiré ma lecture au sort. Ce livre dormait dans ma PAL numérique depuis quelques temps et j’avais totalement oublié de quoi il parlait (bien qu’il me tentait énormément).
Ici le pays est divisé en « cercles ». Le cercle du milieu étant le Joyau, là où vis la royauté, il est naturellement celui où les gens les plus riches résident. Pourtant ils ne peuvent pas avoir d’enfants et font appellent à des mères porteuses. Elles les achètent lors de ventes aux enchères. Violet est l’une de ces mères porteuses et va devoir affronter la dure vie qu’on leur réserve.
J’ai été totalement séduite par cet univers. Déjà le sujet est plutôt original. Un monde où on traite des femmes comme de la vulgaire marchandise et où elles subissent leur sort, résignées. Avec mon esprit de féministe j’avais déjà envie de prendre les armes et d’aller défendre Violet !
Je me suis prise d’affection pour ce personnage dès le début. Sa condition étant horrible je ne pouvais que compatir. Pourtant à de nombreux moments dans le livre j’avais envie de lui secouer les épaules et de lui dire « Reprends toi bordel ! ». Vous savez, un peu comme dans ces films d’horreur où vous vous dites « NAAAAN ! Ne fais pas ça ! Ah bah voilà je t’avais dit ».
Sa meilleure amie, Raven m’a beaucoup plus plu. Et sa vie est beaucoup plus dure que celle de Violet. Son caractère, plus combatif, me plait énormément.
Bien que le livre ne regorge pas d’action j’ai beaucoup aimé ma lecture. J’ai beaucoup aimé le style d’écriture et j’ai tourné les pages (enfin les pages de ma tablette) à une vitesse folle. Bien sûr, la fin nous laisse en suspend et j’ai de la chance : j’ai déjà le tome 2, et je m’apprête à le lire à la suite du tome 1 !
En bref, j’ai beaucoup aimé ma lecture, un univers qui m’a totalement séduite bien que l’héroïne n’est vraiment pas parfaite. Ca faisait longtemps que je n’avais pas lu de roman de ce genre et je ne regrette pas !

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

(Désolé pour cette mise en page, je n’arrive plus à faire de saut de page)

Blacklistée – Cole Gibsen

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De Cole Giben

Traduction : Alix Paupy

Genre : YA / Jeunesse

Note : 18/20

Pages : 327.

Quatrième de couverture :

En apparence, Regan Flay a tout ce dont on peut rêver. A 17 ans, elle est populaire, étudie dans l’un des meilleurs lycées du monde, et ses parents ont les moyens de satisfaire le moindre de ses souhaits. Mais sa vie bascule le jour où, en arrivant en cours, Regan découvre ses textos et messages privés Facebook placardés sur les murs du lycée. Vacheries, mensonges, insultes, manipulations : tout est là, exposé aux yeux de chacun. En une seconde, elle passe du statut de princesse à celui de véritable paria. Ses amis lui tournent le dos, et les autres élèves du lycée commencent à lui faire vivre un véritable enfer. Elle trouve du soutien auprès de Nolan, un jeune homme plutôt beau garçon mais légèrement dysfonctionnel socialement. Ce dernier découvre vite que Regan est tout sauf la miss Parfaite qu’elle voulait bien montrer. Sous sa carapace, c’est une jeune fille angoissée, qui a du mal à supporter les exigences de sa mère concernant son avenir. Car rester toujours au top demande une sacrée dose d’énergie, et aucun échec n’est envisageable. Pourtant, la chute de Regan n’est qu’un début, et personne n’en sortira indemne…

Avis :

Un livre qui me tentait sans être totalement impatiente de le lire. C’était surtout la thématique abordée qui m’attirait. Comme vous le savez (ou pas d’ailleurs) je suis très friandes de ce genre d’histoires.

Nous rencontrons donc Regan, LA fille populaire du lycée. Parfaite petite américaine, fille d’une sénatrice. Elle n’hésite pas à écraser les autres pour obtenir ce qu’elle veut. Pourtant les apparences sont trompeuses… Regan est angoissée et veut toujours être parfaite aux yeux des autres. Son monde bascule le jour où toutes ses conversations privées facebook et sms sont affichés dans les couloirs de son lycée. Tous ses camarades se retournent contre elle et c’est le début d’un enfer.

J’adore quand mon avis sur les personnages évolue au cours de l’histoire. Au début, on se dit que Regan mérite ce qu’elle subit, puisque quelque part elle n’était pas honnête avec les autres. Mais on en apprend plus sur elle et on prend pitié de cette jeune fille.

Tous les personnages sont très humains et c’est vraiment appréciable. Tout au long du livre on découvre toujours plus sur les histoires des uns et des autres. Et au final on se prend une belle leçon de tolérance.

Même si c’est un roman jeunesse avec quelques évidences, le roman est traité avec justesse.

En bref, un roman à lire, qui traite du harcèlement scolaire et nous donne une leçon de tolérance. 

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

Pardonne moi, Leonard Peacock – Matthew Quick

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De Matthew Quick

Traduction : Fabienne Vidallet

Genre : Young Adult / Contemporain

Note : 18/20

Pages : 315.

 

Quatrième de couverture :

« En plus du P-38, le flingue de mon grand-père, il y a quatre paquets, un pour chacun de mes amis. Je veux leur dire au revoir correctement. Je veux qu’ils gardent un souvenir de moi. Qu’ils sachent que je suis désolé d’avoir dû leur fausser compagnie. Qu’ils ne sont pas responsables de ce qui va se passer…  » Aujourd’hui, Leonard Peacock a dix-huit ans. C’est le jour qu’il a choisi pour tuer son ancien meilleur ami. Ensuite, il se suicidera. Plus tard, peut-être, il se dira que c’est OK, voire important, d’être différent. Mais pas aujourd’hui.

Avis : 

Des lectures comme celle-ci on n’en lit pas tous les jours… J’ai vraiment été touchée par l’histoire de Leonard Peacock et cette lecture ne m’a définitivement pas laissée indifférente.

J’avais très envie de me plonger dans cette lecture et je n’ai pas pu reposer ce livre avant d’avoir découvert entièrement l’histoire de cet ado au bord du suicide. Je savais que j’allais aimer ce bouquin, mais je ne pensais pas qu’il me toucherais autant.

On découvre Leonard, un jeune homme de 18 ans, très différent des autres mais surtout qui se sent très différent des autres. On le suit pendant toute la journée de son 18eme anniversaire, où il a décidé de tuer son ex-meilleur ami avant de se tuer lui-même.

On alterne entre son histoire passée, sa journée actuelle, ses apartés et ses « lettres du futurs », écrit à la première personne, pour une immersion totale dans l’univers Leonard Peacock.

Je me suis vraiment attachée à ce personnage très différent, j’ai aimé ses réflexions sur sa vie  et sur la vie en général, même si c’est un roman assez noir. Je trouve que l’auteur donne une touche de gaité qui donne au roman ce côté addictif.

L’écriture de Matthew Quick est vraiment agréable et fluide. La façon dont il construit le roman est très inhabituelle et j’aime vraiment être surprise par une lecture comme il a réussi à me surprendre.

En bref c’est un roman que je n’ai pas pu lâcher avant d’avoir terminé et qui m’a boulversé. J’ai été très empathique vis-à-vis de Leonard et j’ai adoré son histoire. Si ce livre vous tente, ne serais-ce qu’un tout petit peu, foncez !

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++

 

The book of Ivy, tome 1 – Amy Engel

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De Amy Engel

Genre : Dystopie

Note : 18/20

Pages : Lu en format numérique

Quatrième de couverture :

Voilà cinquante ans qu’une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d’une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d’Amérique s’est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd’hui, les fils et les filles des adversaires d’autrefois sont contraints de s’épouser, chaque année, lors d’une cérémonie censée assurer l’unité du peuple.

J’ai seize ans cette année, et mon tour est venu.

Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule et unique mission dans la vie : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…

Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.

 

Avis :

Un livre qui a fait énormément de bruit sur la blogosphère et qui m’a tout de suite tentée. Je me suis lancée dans cette lecture en faisant uniquement confiance aux avis que j’avais lus, sans avoir lu la quatrième de couverture (qui en dit parfois trop à mon goût). Mais j’avais très peur d’être déçue, et ce fut loin d’être le cas.

Un roman qui m’a captivée du début à la fin, lu en seulement trois fois. Une fois qu’on se lance dans cette lecture il est très difficile de s’arrêter. On est plongé dans l’univers d’Ivy : un monde où la troisième guerre mondiale a ravagé le monde. Son monde est limité par des barrières derrière lesquelles seul les personnes ayant commis des crimes sont expulsées. Pour maintenir l’ordre et la paix les mariages sont arrangés. C’est ainsi qu’Ivy doit épouser Bishop, le fils du président à seulement 16 ans. Pourtant Ivy sait qu’elle va devoir le tuer.

Le personnage d’Ivy est vraiment attachant. On vit l’histoire à travers ses yeux et c’est une jeune fille pleine d’émotions et de questionnements. Mais ça ne la rend pas pour autant pénible. Elle est courageuse face aux situations qu’elle doit affronter. Sa famille nous apparait d’abord comme unie mais on se rend vite compte qu’ils sont très manipulateurs. Bishop est aussi attachant qu’Ivy. On est vite plongé au coeur de leur vie de couple marié alors qu’ils sont inconnus.

L’histoire est vraiment prenante, au fur et à mesure que le temps passe. Le monde dystopique présenté n’est pas vraiment original. Pourtant on se prend vraiment au jeu de la tension qui monte petit à petit.

Les femmes doivent rester à la maison pendant que les hommes travaillent. Une partie qui m’a horripilée dès le début. Les mariages arrangés sont très difficiles à comprendre, surtout quand, dans notre monde actuel, on a le choix. On comprend très bien pourquoi Ivy veut changer cela.

Mais certains personnages du roman expliquent leurs points de vue de façon très ouverte ce qui permet de comprendre le pour et le contre. Même si on ne peut s’imaginer vivre parmi eux.

Pour conclure des personnages attachants et une histoire addictive. Une dystopie qui frôle le coup de coeur pour moi, et qui me donne vraiment très envie de lire le second tome !

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Intrigue : +++++

Personnages : +++++

Ecriture : +++++