U4. Koridwen
De Yves Grevet
Genre : Dystopie/Fiction
Note : 17/20
Pages : 374.
Quatrième de couverture :
« Je m’appelle Koridwen. Ce rendez-vous, j’y vais pour savoir qui je suis. »
Koridwen est la dernière survivante d’un hameau de Bretagne. Avec l’aide du vieux Yffig, elle a inhumé les neuf autres habitants du coin. Puis le vieux Yffig est mort à son tour, et Koridwen l’a enterré lui aussi. Avant de mourir, la mère de Kori lui a confié une enveloppe laissée par sa grand-mère, à ouvrir le jour de ses quinze ans. Cette lettre, qui parle d’un long voyage et de mondes parallèles, fait si étrangement écho au message reçu sur Warriors of Times que Koridwen est ébranlée malgré elle. Elle décide d’aller chercher son cousin Max et de se rendre avec lui en tracteur au rendez-vous à Paris.
Avis :
Un livre sur lequel je suis tombée par hasard en me promenant dans La Fnac et qui m’a attirée par son originalité. En effet ce livre fait partie d’une « saga » de 4 livres à lire DANS L’ORDRE DE SON CHOIX. J’ai trouvé ça juste génial ! Nous avons donc le droit au même récit du point de vue de quatre personnes différentes : Jules, Stéphane, Yannis et Koridwen. Quitte à être un roman original, autant commencer par le prénom le plus original donc j’ai choisi Kori. Nous évoluons donc dans un monde post-apocalyptique où le virus U4 a décimé 90% de la population de la planète, un paradis pour les associables. Et seuls les adolescents entre 15 et 18 ans ont survécus (moins le paradis tout de suite). Les jeunes que nous suivons ne se connaissent pas mais se rendent tous au même rendez-vous.
J’ai adoré l’héroïne de ce roman. Et c’est rare ! Oui elles ont toujours un côté qui m’exaspère, en particulier quand elles ne savent pas ce qu’elles veulent. Kori, elle, sait prendre des décisions sans réfléchir pendant 115 ans, elle ne se plaint pas et s’adapte à toutes situations tout en ayant son côté humain et émotionnel. Bref, elle m’a plu la petite bretonne. Elle faisait partie d’une communauté de joueurs en ligne, avant la coupure d’internet et la fin du monde, dont elle a reçu un message qui donne rendez-vous aux Experts du jeu le 24 décembre à Paris pour remonter dans le temps. Kori décide qu’elle n’a rien à perdre et de se rendre au rendez-vous. Elle part donc de sa Bretagne natale en tracteur pour se rendre sur Paris.
Elle embarque dans sa folle aventure son cousin Max, et on apprend un peu plus tard qu’il est légèrement handicapé mental. J’ai trouvé ça incroyable qu’on parle de ce genre de handicap tabou dans une dystopie. Et c’est abordé de façon incroyablement réussie ! J’ai trouvé leur relation touchante et la façon dont Koridwen s’occupe de lui pleine de réalisme.
J’ai vraiment apprécié cette lecture que j’ai trouvé fluide et agréable. L’originalité du roman m’intrigue vraiment et me donne envie de lire les autres romans au plus vite. Le fait que cela se passe à Paris m’enchante au plus haut point et je peux vraiment visualiser les lieux mentionnés puisque c’est la ville où je vis. J’ai donc trouvé ce roman hyper réaliste et c’était vraiment le top.
Le hic, qui fait que ce n’est pas un coup de coeur après tous ces compliments, c’est qu’il y a un côté fiction que je n’ai pas apprécié DU TOUT. Tout est tellement réaliste dans ce livre qu’imaginer ce côté fiction au sein de l’intrigue m’a totalement refroidie. Soit on se range du côté réaliste tout du long, soit du côté fiction, mais le mélange des deux m’a déplu fortement dans ce roman.
Bref, un roman plutôt sympa, avec un côté addictif, que je recommande aux amateurs de dystopie post-apocalyptique. Et j’ai hâte de lire les autres romans !
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Intrigue : +++++
Personnages : +++++
Ecriture : +++++