Mon avis sur « Six mois par an » de Clara Duarte

Quatrième de couverture :

L’histoire d’Hana et Ro, c’est… une bagarre, un supermarché, beaucoup de spaghettis, une salle de bain écoeurante, un piano électronique et beaucoup trop de plantes.
C’est bordélique, maladroit, mais c’est aussi beau. Surtout, c’est évident. Ça l’est tellement qu’Hana pense que ça pourrait durer éternellement.
Et puis, le 31 août, Hana s’endort paisiblement au côté de Ro. Mais à son réveil, Ro n’est plus là.
Disparue, sans laisser de traces. Envolée, sans que personne se souvienne d’elle, sauf Hana. Comme si, au final, Ro n’avait tout simplement jamais existé.
Qui est vraiment Ro, cette jeune fille mystérieuse et pourtant pleine de vie ?

Avis :

Totalement sous le charme de cette couverture, je voulais lire ce livre. C’est une traduction d’un livre espagnol et je lis rarement de la littérature traduite de ce pays, voire jamais. Plutôt new adult que young adult, j’étais contente que les personnages soient dans leur vingtaine. Aussitôt acheté, aussitôt lu. Il me tentait beaucoup trop pour traîner longtemps dans la pile à lire.

Au début, je ne comprenais pas vraiment où l’histoire allait. Elle met un peu de temps à se mettre en place. Comme je ne lis pas les résumés je ne savais pas vraiment où je mettais les pieds donc forcément, les premiers chapitres étaient difficiles.

C’est plutôt contemplatif, plein de poésie. Il y a vraiment une ambiance singulière qui émane du roman. C’est ce qui, au fur et à mesure de ma lecture, m’a complètement séduite.

L’histoire d’amour entre ces deux jeunes femmes : Ro et Hana, je l’ai vraiment aimée. J’ai aimé leur évolution l’une par rapport à l’autre et voir fleurir leurs sentiments. Les personnages secondaires sont attachants. Il y a notamment un gros focus sur un de leur ami qui a des problèmes de drogues. On va suivre une histoire d’amour mais aussi l’histoire de la bande de potes.

Le côté fantastique est très léger, on se demande même s’il existe. La frontière entre l’imaginaire et le réel est très fine. Un peu comme dans « Ces jours qui disparaissent » de Timothé Le Boucher.

J’ai cru au coup de coeur pendant toute la seconde moitié de ma lecture mais finalement j’aurais aimé que le dernier chapitre soit différent. Si je suis tout à fait honnête je suis un peu déçue. Mais je suis sûre que la plupart des lecteurs et lectrices préfèreront cette fin.

En bref, une chouette découverte. L’ambiance si unique dans ce roman et l’histoire d’amour m’a fait vibrer. A découvrir !

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