My Best Friend’s Exorcism – Grady Hendrix

my best friend's exorcismMy Best Friend’s Exorcism

Grady Hendrix

Traduction : Sarah Dali

Edition : Milan – Page Turners

Genre : Horreur / Young Adult

Pages : 396.

 

mitigé

 

Quatrième de couverture :

1988. Charleston, New Jersey.

Gretchen et Abby font tout ensemble : elles dansent sur du Madonna, pleurent devant E.T., aiment le beau Patrick Swayze. Elèves à la prestigieuses académie d’Albemarle, les deux amies sont populaires, intelligentes, et le monde leur appartient. Mais suite à une soirée qui tourne mal, Gretchen est… différente. Instable. Irritable.

Gretchen entend des voix.

Gretchen rêve de tuer ses parents.

Gretchen sème le chaos autour d’elle.

Abby en est sûre : Gretchen est possédée par le diable.

 

Avis : 

Merci aux éditions Page Turners pour l’envoi de ce roman. C’est 100% de ma faute, mais il y a eu erreur de casting pour ce livre. Déjà je suis la froussarde du siècle : quand mon chien éternue je fais des bonds de 8 mètres, alors une histoire d’horreur c’était vraiment pas une bonne idée, bien joué Mégane. En plus, la période des années 80 c’est pas vraiment mon délire.

Mais voyant les premiers avis tombés, je me suis dit que niveau terreur j’allais pouvoir m’en sortir. Période d’halloween oblige, je voulais me mettre dans l’ambiance, c’était donc le moment ou jamais de le lire.

L’intrigue est prenante. On a envie de connaître la suite pour savoir comment Abby, l’héroïne du roman, va pouvoir sauver sa meilleure amie. Elle se retrouve dans une situation inextricable et on se sent proche d’elle.

Le gros point positif du roman c’est cette façon de nous plonger dans son univers. On a envie qu’Abby sauve Gretchen. Du coup, on enchaîne les chapitres très rapidement. En plus, en lisant l’avis de ma copine Tatiana, j’ai appris que cette période était appelée la panique satanique. Cette tension est très bien retranscrite. On se demande toujours si ce qu’on lit est « fantastique » ou réel. Si les personnages hallucinent ou si ce qu’il se passe est vrai.

En revanche j’ai eu plusieurs fois des réflexions qui m’ont gênées. Je ne sais pas si c’est parce qu’on est dans le contexte des années 80 ou si c’est le vrai message qu’on voulait faire passer mais plus d’une fois j’ai un peu bugué devant les propos (ex : la virginité d’une fille est ce qu’elle a de plus précieux…). Il y a de nombreuses références d’époque, mais pour la plupart elles m’étaient inconnues.

J’ai eu un problème de subtilité. C’est vraiment ce qui m’a fait dire, en refermant le bouquin : mouais, bof. L’horreur n’étant pas mon genre favori, quand on m’en fait des caisses je trouve que ça décrédibilise l’histoire. Ici, rien de bien flippant mais des passages gores et une ambiance pesante. L’intrigue reste centrée sur « l’exorcisme » et il n’y a pas de réelle histoire ou dénouement. Du coup, je me suis posé la question : mais finalement, qu’est ce que ce livre apporte ?

En bref, un livre qui n’était pas fait pour moi. Dès le départ c’est une mauvaise sélection de ma part, mea culpa. Je l’ai lu dans l’espoir de changer d’avis. Le bon point reste tout de même que je n’ai pas (trop) flippé !

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Moi qui essaie de se faire peur (mais pas trop) pour halloween :

3 commentaires sur « My Best Friend’s Exorcism – Grady Hendrix »

  1. Le coup des réflexions pour moi c’est volontaire de la part de l’auteur (en tout cas j’espère), vu la période à laquelle se déroule le livre je t’avoue que ça m’a pas plus choquée que ça ! Je comprends mieux ton point de vue du coup 😦

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    1. Oui je t’avoue que moi plus d’une fois j’étais choquée, et c’est pas la seule réflexion sexiste… ou alors on prend de la drogue tranquilou comme ça chez eux ?
      Mais bon, il y a quand même des côtés positifs !

      Aimé par 1 personne

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