Eve of Man, tome 1

Tom Fletcher et Giovanna Fletcher

Traduction : Anne Delcourt

Edition : Page Turners

Parution : 12 février 2020

Genre : Romance / Science-fiction

Pages : 436.

 

 

Quatrième de couverture :

Imaginez qu’aucune femme ne soit née sur Terre depuis cinquante ans. Imaginez qu’enfin, une fille, une unique fille, naisse. L’avenir de l’humanité repose sur elle. Comment va-t-elle réussir à se rendre maîtresse de son destin ?

 

Avis :

Merci à Page Turners pour l’envoi de ce roman. S’il y a bien un pitch qui me tentait dans les nouvelles sorties c’est celui-ci ! Court, clair et terriblement efficace. J’en avais jamais entendu parler mais d’autres lecteurs m’ont carrément donné envie en m’en parlant un peu.

Malheureusement je vais être claire tout de suite : je suis carrément déçue. Je m’attendais à du lourd, un truc original qui déboîte ! Avec un tel concept il y avait de quoi faire. Au début j’y ai cru : l’intrigue prend place dans une futur plus ou moins proche, avec des codes de la science-fiction bien maîtrisés et des inspirations que l’on reconnait tous.

Les personnages sont doucement introduits, l’histoire démarre, et là c’est le drame… Tout va tourner autour d’une romance bidon et déjà-vue. C’est du cul-cul nian-nian comme je déteste, qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Du cliché insipide qui te fait tellement rouler des yeux que ça te fait mal.

Rappelons que l’héroïne a été élevée dans une sphère protégée de tout car son destin est de sauver l’humanité. Pourquoi agit-elle comme une gamine gâtée pourrie ? Elle m’a vraiment agacée, et ce côté romance improbable gâche vraiment tout ce qui pouvait être construit autour. Les personnages sont basiques et manichéens, ce qui n’arrange rien.

Et j’insiste : c’est fort dommage. L’idée de départ était tellement cool ! J’avais envie de lire de la science-fiction qui déménage. En plus qu’est ce que c’est mou du genou. Le rythme est super mal réparti et les rebondissements me laissaient clairement un goût de « meh ? »

En bref, j’ai fini par lire la fin en diagonale tellement j’ai décroché après tous ces points. C’est plus une romance que de la vraie science-fiction et encore, de la mauvaise romance.

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Quand je repense à tout ce que ce livre avait comme potentiel mais qu’il a tout gâché avec cette pseudo-romance