Mon avis sur « Une vie comme les autres » d’Hanya Yanagihara

⚠ Attention aux Trigger Warning de ce livre ⚠

Abandon à la page 265

Quatrième de couverture :

Épopée romanesque d’une incroyable intensité, chronique poignante de l’amitié masculine contemporaine, Une vie comme les autres interroge de manière saisissante nos dispositions à l’empathie et l’endurance de chacun à la souffrance, la sienne propre comme celle d’autrui. On y suit sur quelques dizaines d’années quatre amis de fac venus conquérir New York. Willem, l’acteur à la beauté ravageuse et ami indéfectible, JB, l’artiste peintre aussi ambitieux et talentueux qu’il peut être cruel, Malcolm, l’architecte qui attend son heure dans un prestigieux cabinet new-yorkais, et surtout Jude, le plus mystérieux d’entre eux. Au fil des années, il s’affirme comme le soleil noir de leur quatuor, celui autour duquel les relations s’approfondissent et se compliquent, cependant que leurs vies professionnelles et sociales prennent de l’ampleur.

Avis :

Cet énorme pavé me faisait assez peur. Il fait plus de 1000 pages et ce n’est pas dans mes habitudes de lecture. Mais je l’ai vu absolument PARTOUT sur les réseaux, surtout anglophones, et il a fini par me faire envie.

Bon, j’ai trouvé les 200 premières pages lentes. On va suivre 4 personnages principaux et heureusement que la 4ème de couverture les décrit parce que j’ai eu du mal à savoir qui était qui. On suit parfois l’un, parfois l’autre, sans ordre chronologique particulier et ça demande une certaine exigence et et une certaine concentration.

Puis d’un coup, sans prévenir, on te traumatise. Allez hop, des scènes bien décrites, bien difficiles à lire et très sombres. Je n’ai pas pour habitude d’être particulièrement sensible mais là ! C’est quelque chose…

On m’a également fait part, pendant que je lisais ce livre, que l’autrice tient des propos un peu limites. Elle est contre la thérapie et pense que si l’on se sent mal et bien, on se sent mal, ça ne sert à rien d’aller consulter un spécialiste de la santé mentale. Elle pense aussi que parfois le suicide est la meilleure option. De plus elle n’a fait aucune recherche sur aucun des sujets qu’elle aborde. Je ne suis évidemment pas du tout d’accord avec ces propos et j’ai eu l’impression que ça se reflétait dans son livre.

Cette lecture semble être juste une succession de drames et on assiste à la chute profonde et définitive d’un des personnages. Bof envie de continuer ce que je lisais alors que je n’aimais pas les 10% lus. J’ai un peu l’impression qu’avec ce roman ça passe ou ça casse, il n’y a pas de demi mesure.

En bref, c’est sans regret que je vais me séparer de ce livre et ne jamais le finir. D’autres belles lectures m’attendent !

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