Le Prieuré de l’Oranger

Samantha Shannon

Traduction : Charlotte Lungstrass-Kapfer

Edition : De Saxus

Genre : Fantasy

Pages : 958.

 

 

Quatrième de couverture :

Un monde divisé. Un reinaume sans héritière. Un ancien ennemi s’éveille. La maison Berethnet règne sur l’Inys depuis près de mille ans. La reine Sabran IX qui rechigne à se marier doit absolument donner naissance à une héritière pour protéger son reinaume de la destruction, mais des assassins se rapprochent d’elle… Ead Duryan est une marginale à la cour. Servante de la reine en apparence, elle appartient à une société secrète de mages.
Sa mission est de protéger Sabran à tout prix, même si l’usage d’une magie interdite s’impose pour cela. De l’autre côté de l’Abysse, Tané s’est entraînée toute sa vie pour devenir une dragonnière et chevaucher les plus impressionnantes créatures que le monde ait connues. Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence. Pendant que l’Est et l’Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s’éveillent d’un long sommeil…
Bientôt, l’humanité devra s’unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces.

 

Avis :

Le gros événement littéraire de la fin d’année c’était la traduction de ce gros bébé. Evidemment j’avais très envie de le découvrir. On m’a promis de l’héroïc fantasy digne de Game of Thrones donc forcément. Merci aux éditions De Saxus pour l’envoi.

Je l’avoue je m’attendais à plus de dragons mais j’étais déjà ravie qu’il y en ait. L’univers est complexe et extrêmement bien maîtrisé. J’ai assez peu l’habitude de lire de la pure fantasy comme ça, donc parfois j’étais un peu perdue. Heureusement on a une carte au début, un glossaire et un rappel des personnages à la fin.

Les chapitres alternent entre plusieurs points de vue et on suit plusieurs fils narratifs. Il faut s’accrocher au début mais tout est si bien fait que vous n’aurez pas de mal à retenir les choses et suivre avec plaisir cette histoire.

Les personnages sont intéressants, même si je m’attendais à plus m’attacher à eux. Il m’a manqué cette petite étincelle de charisme pour les rendre complètement attachants. En revanche ça fait plaisir de lire une femme qui écrit de la fantasy parce que je peux vous dire que ça se ressent.

Même si l’action est bien maîtrisée et surtout que l’intrigue est bien construite, j’ai ressenti quelques longueurs. Forcément, lire 958 pages dans ce genre, il était compliqué de ne pas avoir de moments un peu plus lents. J’apprécie quand même énormément le fait que ce soit un one-shot.

Même s’il n’est pas complètement original, il intègre des codes modernes qui permettent de le rendre unique. On a de la baston épique, du dragon sous toutes ses formes, des héroïnes badass, un soupçon de romance (mais queer svp), de la prophétie des familles, des sorcières comme on les aime et même des pirates. Je suis comblée. Je suis carrément curieuse de savoir ce que ça peut rendre en série, parce que si j’ai bien compris c’est en cours d’adaptation.

En bref, j’ai donc passé un bon moment avec cette belle petite brique. Je suis ravie de voir qu’on propose de plus en plus de fantasy diversifiée en France.

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Ceux qui me suivent le savent mais je ne le dirais jamais assez : JE VEUX PLUS DE DRAGONS