L’académie des âmes abîmées

Thierry Cohen

Edition : Plon

Genre : Contemporain

Pages : 416.

 

 

Quatrième de couverture :

À l’Académie des Âmes Abîmées, réparer les vivants est un enseignement, une vocation. Mieux : une mission.
Quand Lana et Dylan, deux adolescents en perdition, y sont recueillis, ils sont loin d’imaginer ce qui les attend. Blessés par la vie, perdus dans un monde de haine et de violence, ils vont tenter de se reconstruire. Mais peut-on retrouver confiance un jour après avoir survécu à de tels drames ? Et quel rôle leurs parrains, Dimitri et Romane, joueront-ils dans la reprise en main de leur destin ?
Entre renaissance, découverte des sentiments, échanges avec des professeurs hors normes et mise en pratique des cours, cette institution secrète dessine un nouvel avenir… Et si elle pouvait changer le monde ?

 

Avis :

Un roman dont j’avais entendu parler à sa sortie et qui a reçu de nombreuses excellentes critiques. Quand je l’ai trouvé d’occasion pour vraiment pas cher j’ai sauté sur l’occasion.

Le tout début du roman est très difficile à lire. On n’épargne pas le lecteur quant aux horreurs que subissent les personnages. Le reste du roman va être centré sur leur évolution, ce que je trouve plutôt intelligent.

On aborde des problèmes assez différents selon les personnages mais importants. Ils permettent de passer des messages utiles tout en suivant une intrigue prenante. On tourne les pages à grande vitesse et on se retrouve facilement pris dans l’histoire.

Le petit bémol que je peux apporter c’est dans le ton du roman. J’ai trouvé ça très lisse. Bien que l’académie puisse faire penser à une sorte d’institut pour les X-men de la vraie vie, c’était une vision très utopique des choses. Tous les élèves et le personnel sont bienveillants et impeccables dans leur comportement. On sait tous que la nature humaine ne peut pas être comme ça 100% du temps.

De plus le langage soutenu et littéraire est aussi appliqué à la plupart des dialogues et j’ai trouvé que ça enlevait un peu d’authenticité et de crédibilité, surtout pour des ados. Je suis loin de dire que les ados ne parlent jamais comme ça, mais dans la majorité des cas on ne s’exprime pas de la même manière à l’écrit et à l’oral, surtout quand on s’adresse à des personnes qui nous sont familières.

Mais surtout, il est peu probable qu’une telle entité puisse exister alors que ce n’est pas légal et qu’on les laisse agir comme ils veulent. Même si ici, c’est pour la bonne cause, le risque de débordements serait trop grand. J’ai trouvé dommage qu’on décrédibilise autant les choses. Je m’attendais à quelque chose de plus réaliste ou au contraire, de plus fantastique.

En bref, une belle lecture même si elle ne m’aura pas complètement convaincue.

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