Le Garçon & la Ville qui ne souriait plus – David Bry

Le garcon & la ville qui ne souriait plusLe Garçon & la Ville qui ne souriait plus

David Bry

Edition : Lynks

Genre : Fantasy / Young Adult

Pages : 356.

 

pas mal

 

Quatrième de couverture :

Romain fuit chaque nuit sa demeure bourgeoise et confortable, pour rejoindre la Cour des Miracles où vivent les anormaux – fous, difformes, obèses, et autres parias parqués là par les Lois de l’Église. Le soir de ses quinze ans, il découvre qu’un terrible complot vise les habitants de la Cour.
Des coupe-gorges de Mouffetard aux ruines de Notre-Dame, il devra compter sur son ami Ambroise, sur Joséphine, Lion et Akou, pour lever le voile sur la conjuration et échapper aux terribles Lames Noires, à la solde de l’archevêque de Paris.
Dans un monde assombri par la peur et l’intolérance, le salut peut-il venir de quelques adolescents en quête d’amour et de liberté ?

 

Avis :

Un grand merci aux éditions Lynks pour l’envoi de ce roman. J’étais assez intriguée par la quatrième de couverture mais c’est le teaser qui m’a vraiment donné envie de me jeter dessus !

Le livre est enrichi avec des petites illustrations à la fin de chaque chapitre. Il commence par une lettre, une loi, un extrait de livre, etc. repérable par un changement de police. Une façon maligne de rendre le roman plus attractif.

Même si j’ai aimé le postulat du début j’ai trouvé que l’univers n’était pas assez exploité. On a comme un aperçu et pas assez de réponses à nos questionnements. J’ai eu l’impression de lire un roman limite historique. Même s’il n’y a pas de « police de la Norme » et qu’il n’y en a jamais eu, encore aujourd’hui il ne fait pas bon être différent. Dans beaucoup de pays à l’heure actuelle, ceux qui sont « anormaux » dans le livre, sont chassés, stigmatisé ou pire encore. D’ailleurs dans le roman on comprend que la politique et l’Eglise sont très liés, comme en France à une certaine époque. Mais on ne comprend pas vraiment qui est « normal » et qui ne l’est pas, on ne fait que le deviner. Tout reste trop flou.

J’ai apprécié les personnages même si, encore une fois, ils étaient un peu trop lisses. J’ai beaucoup aimé le fait que les adolescents cherchent de l’aide auprès des adultes. Dans trop de romans Young Adult, les adultes sont totalement laissés de côté ou alors ils sont effacés de la team des « gentils ». Cela rend le tout beaucoup plus plausible.

J’ai trouvé qu’il y avait pas mal de lenteurs et que la fin était assez rapide et facile. J’ai manqué d’équilibre, même si je retrouve ce problème dans beaucoup de romans.

En bref, un livre avec une bonne idée mais trop peu exploitée à mon goût. J’aurais aimé un univers plus approfondi et des personnages plus forts.

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