La trilogie du Tearling, tome 1 : Reine de cendres
Erika Johansen
Traduction : Valérie Rosier
Edition : Le livre de poche
Genre : Fantasy
Pages : 599.
Quatrième de couverture :
Après la mort de sa mère la Reine Elyssa, Kelsea Raleigh a grandi en exil, loin des intrigues du Donjon royal où son oncle diabolique a pris le pouvoir. Le jour de ses dix-neuf ans, une garde dévouée l’escorte de son repaire à la capitale, où elle devra reconquérir la place qui lui revient de droit et devenir Reine du Tearling.
Kelsea ne s’est jamais sentie aussi peu capable de gouverner. Pourtant, les atrocités qu’elle découvre vont la pousser à commettre un acte d’une incroyable audace, qui jette tout le pays dans la tourmente et déchaîne la vengeance de la Reine rouge.
La quête de Kelsea pour sauver son royaume et aller vers son destin ne fait que commencer. Long périple semé d’embûches, empli de bruit et de fureur, de trahisons et de combats farouches. Une épreuve du feu, qui forgera sa légende… ou la détruira.
Erika Johansen nous entraîne dans une épopée flamboyante où une jeune princesse insoumise devra lutter pour monter sur le trône.
Avis :
Décidément le mois de Février commence mal niveau lectures. J’avais repéré ce livre il y a quelques temps, il semblait faire (presque) l’unanimité et j’avais terriblement envie de le lire. Il semblait avoir tous les ingrédients pour que je sois embarquée. Quelle ne fût pas ma déception…
Déjà j’ai relevé pas mal d’éléments étranges dans l’intrigue. On prépare Kelsea depuis petite à être reine, élevée à l’écart de tous pour la protéger. Mais lorsque son tour vient de régner, elle a 19 ans et ne connait rien à la politique ou à la façon de diriger le royaume. Alors je ne suis peut-être pas allée assez loin dans l’intrigue mais qu’est ce que ses tuteurs lui ont enseignés pendant 19 ans ?!
J’ai eu beaucoup de mal à comprendre la temporalité. On se retrouve dans un univers fantasy médiéval mais j’ai l’impression que c’est après notre époque. Comme si, après notre ère, a suivi une époque très rétro où l’on retourne au Moyen Age, avec la mentalité qui va avec (joie et bonheur pour le féminisme, donc). Je dis cela puisqu’à un moment, on parle de ebook qui n’existent plus. Mais à dire vrai j’étais si perdue que je ne suis pas sûre d’avoir compris correctement.
Mais ce qui a vraiment contribué à l’abandon c’est la lenteur terrible du roman. J’ai persévéré jusqu’à la moitié mais qu’est ce que je me suis ennuyée. Il ne se passe rien, ou presque. Le peu de choses intéressantes sont noyées au milieu de cet ennui profond.
Surtout que l’univers est dense et bien construit. Tout est gâché par le manque de dynamisme total. J’avais l’impression d’être face à une sorte de Game of Thrones en carrément moins cool. Je n’ai trouvé aucun charisme particulier aux personnages, mais c’est sûrement parce que je n’étais qu’au début.
S’il faut 600 pages pour introduire une trilogie ce n’est pas fait pour moi. J’aime les romans qui dépotent et qui sont sur les starting blocks dès le début. Surtout que l’histoire n’a pas l’air d’être extrêmement originale.
En bref, j’aurais pu apprécier l’univers si ça n’avait pas été aussi lent. Je ne lirais pas la suite, je n’ai pas pu finir ce premier tome.
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Quand au bout de 300 pages je n’aime toujours pas :
J’ai ressenti un petit peu la même chose que toi. Cependant je l’ai terminé et je pense lui redonner une seconde chance. Cela m’arrive parfois de mieux apprécier ma seconde lecture lorsque je me lance dans des univers compliqués.
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Ah oui je comprends. Moi j’aime passer à autre chose. J’ai pleins d’autres livres qui me plairont beaucoup plus alors autant lire ce qui me plait 🙂
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