Mon avis sur « Kérozène » d’Adeline Dieudonné

Autre roman chroniqué de la même autrice :

La vraie vie

Quatrième de couverture :

Une station-service, une nuit d’été, dans les Ardennes.
Sous la lumière crue des néons, ils sont douze à se trouver là, en compagnie d’un cheval et d ‘un macchabée. Juliette, la caissière, et son collègue Sébastien, marié à Mauricio. Alika, la nounou philippine, Chelly, prof de pole dance, Joseph, représentant en acariens… Il est 23h12. Dans une minute tout va basculer.
Chacun d’eux va devenir le héros d’une histoire, entre elles vont se tisser parfois des liens. Un livre protéiforme pour rire et pleurer ou pleurer de rire sur nos vies contemporaines.
Comme dans son premier roman, La Vraie Vie, l’autrice campe des destins délirants, avec humour et férocité.
Les situations surréalistes s’inventent avec naturel, comme ce couple ayant pour animal de compagnie une énorme truie rose, ce fils qui dialogue l’air de rien avec la tombe de sa mère, ou encore ce déjeuner qui vire à l ‘examen gynécologique parce qu’il faut s’assurer de la fécondité de la future belle-fille. Elle ne nous épargne rien, Adeline Dieudonné : meurtres, scènes de sexe, larmes et rires. Cependant, derrière le rire et l’inventivité débordante, sa lucidité noire fait toujours mouche. Kérozène interroge le sens de l’existence et fustige ce que notre époque a d ‘absurde.

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Mon avis sur « Ainsi gèlent les bulles de savon » de Marie Vareille

Autres romans chroniqués de la même autrice :

Le syndrome du spaghettiElia, Passeuse d’âmes

Quatrième de couverture :

« Certains choix nous définissent à tout jamais, celui-ci en fait partie. À partir d’aujourd’hui, je peux bien écrire la neuvième symphonie, sauver le monde d’une troisième guerre mondiale ou inventer le vaccin contre le sida, on ne retiendra de moi que cet acte innommable : j’ai abandonné mon bébé, toi, mon minuscule amour aux joues si douces.

Puisses-tu un jour me pardonner. »

Trois pays, de vibrants portraits de femmes aux destins entrecroisés. Quel est le lien qui les unit ? Quelle est leur véritable histoire ?

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Mon avis sur « Les Impatientes » de Djaïli Amadou Amal

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viol – violence

Quatrième de couverture :

Trois femmes, trois histoires, trois destins liés.

Ce roman polyphonique retrace le destin de la jeune Ramla, arrachée à son amour pour être mariée à l’époux de Safira, tandis que Hindou, sa soeur, est contrainte d’épouser son cousin.

Patience ! C’est le seul et unique conseil qui leur est donné par leur entourage, puisqu’il est impensable d’aller contre la volonté d’Allah. Comme le dit le proverbe peul : « Au bout de la patience, il y a le ciel. » Mais le ciel peut devenir un enfer. Comment ces trois femmes impatientes parviendront-elles à se libérer ?

Mariage forcé, viol conjugal, consensus et polygamie : ce roman de Djaïli Amadou Amal brise les tabous en dénonçant la condition féminine au Sahel et nous livre un roman bouleversant sur la question universelle des violences faites aux femmes.

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Mon avis sur « Les possibles » de Virginie Grimaldi

Autre roman chroniqué de la même autrice :

Quand nos souvenirs viendront danser

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troubles alimentaires – maladie

Quatrième de couverture :

Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé connaît quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d’Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence : il déraille.
Face aux lendemains qui s’évaporent, elle va apprendre à découvrir l’homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n’est pas finie, il est encore l’heure de tous les possibles.

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Mon avis sur « Le craquant de la nougatine » de Laure Manel

Quatrième de couverture :

« Voilà, je me présente : Romain Piveteau, 42 ans, Niçois d’origine qui-a-gardé-des-O-un-peu-ouverts, restaurateur sympa, père solo qui-fait-ce-qu’il-peut, ex drôle. Ça tient en peu de mots. Il n’y a pas de quoi charmer une comédienne aux allures de déesse romaine.
Quand j’y pense… Alba, déesse romaine… ça aurait pu être un signe pour un Romain comme moi… Il paraît que les couples se fondent toujours sur une espèce de légende originelle… « 

Le cœur a ses raisons qu’on aimerait parfois ignorer

Dans un bus, Romain rencontre Alba. Transporté par le charme éclatant de cette inconnue, il ne résiste pas à l’irrépressible envie de la revoir. Mais osera-t-il faire le premier pas ? Et surtout : a-t-il seulement droit à cette histoire ?

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Mon avis sur « Le bal des folles » de Victoria Mas

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viol

Quatrième de couverture :

Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles – d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques – ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.

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Mon avis sur « La Datcha » d’Agnès Martin-Lugand

De la même autrice :

Les gens heureux lisent et boivent du caféLa vie est facile, ne t’inquiète pas

Quatrième de couverture :

« L’homme venait de me déposer dans un décor de rêve, dont je n’aurais même pas soupçonné l’existence. L’hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n’étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d’errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu’incontrôlable ? »

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Mon avis « Ta main sur ma bouche » de Mika Tard et Deborah Saiag

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viol

Quatrième de couverture :

« Ta main sur ma bouche nous permet de plonger dans les vagues de MeToo et nous interroge sur notre place de témoin et sur notre responsabilité quand on décide de détourner notre regard. » Iris Brey.

« — Elle a mis un #MeToo. Une espèce d’onde de choc envahit mon sternum. Tout mon corps se raidit. Comme une agression.
— Putain, mais qu’est-ce qu’elle ressort cette histoire d’il y a dix mille ans ? C’est pas possible !
— C’était pas il y a dix mille ans, c’était il y a six ans, Édouard.
— Et elle dit quoi ?
— Elle raconte tout. »
Édouard et Alison, dite Ali, sont en couple depuis deux ans quand l’ex d’Édouard publie un #MeToo dans lequel elle accuse un de leurs amis de l’avoir violée. Au cours des quelques heures qui suivent, le destin d’Édouard et d’Ali bascule à tout jamais…
Alternant les voix d’Édouard et d’Ali, Déborah Saïag et Mika Tard signent un thriller psychologique haletant qui questionne la complexité de l’ère #MeToo et les répercussions d’une accusation de viol au sein d’un groupe d’amis. D’une écriture vive et contemporaine, Ta main sur ma bouche explore la zone grise et nous force à nous interroger : qu’aurions-nous fait à leur place ?

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Mon avis sur « Rose Éternelle » d’Ophélie Duchemin

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viol

Quatrième de couverture :

Trahison.

Complots.

Voilà que le destin guide les pas de Méliane aux pieds de la Mérilara, ce mystérieux arbre couvert de roses, protecteur et gardien d’une famille royale déchue.

Dans l’ombre, rode la Bête, monstrueuse et redoutable, que Méliane devra apprivoiser pour sauver les siens.

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Mon avis sur « Trois » de Valérie Perrin

De la même autrice :

Changer l’eau des fleurs

Quatrième de couverture :

« Je m’appelle Virginie. Aujourd’hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore.

Nina me méprise. Quant à Etienne, c’est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l’enfance. Je ne me suis jamais attachée qu’à ces trois-là. »

1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.

2017. Une voiture est découverte au fond d’un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l’événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d’enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d’amitié ?

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